Une année de
plus au calendrier de la vie
Côté toasts brûlées.
Toute cette frénésie qui
anime le passage d’une année à l’autre m’a toujours intrigué, voire même rendu
perplexe. Je n’ai jamais compris et ne comprends pas encore ce besoin de
souligner avec tant de joie la fin d’une année et avec tant d’espoir, celle qui
arrive. Personnellement, j’y vois tout au plus un marqueur de temps, un peu
comme une estampe qui servira de référence dans l’histoire de l’humanité, alors
que cette dernière chemine en constance avec son propre agenda. Dit autrement,
tout n’a pas changé le premier janvier 2017 comme par magie. Les bons sont
demeurés bons et les méchants sont demeurés méchants. Les bonnes âmes ont
continué à faire du bien à leurs semblables et les autres ont continué de
planifier leurs mauvais coups tout comme ils le faisaient en 2016.
Oui, c’est « drabe » mon affaire, mais
c’est peut-être parce que ce temps particulier de l’année me rappelle
probablement plus de mauvais souvenirs que de bons. C’est peut-être parce que
la mortalité s’est installée un peu trop proche de moi et surtout des gens que
j’aime. C’est peut-être parce qu’une fichue grippe m’a gonflé les sinus et les
poumons pendant tout ce temps des « Fêtes »
et que ce fichu vaccin antigrippe était encore une attrape commerciale qui ne
valait pas une « shnoutte », mais qui servira toujours à remplir les
poches des pharmaceutiques.
Et enfin, la vie continue
quand même et elle peut être belle parfois.
Côté confitures.
J’ai consacré tout ce temps à
écrire un nouveau roman, un roman d’aventures vécues. Écrire un bouquin, c’est
un peu comme mettre un enfant au monde. Ce n’est pas moi qui l’ai dit le
premier. Tous les auteurs vous diront la même chose. On ne sait pas pourquoi on
écrit, mais on écrit quand même et une fois le travail terminé, on se sent
bien. C’est la délivrance. Toutefois, cela ne va pas sans une certaine
souffrance pendant la gestation. Il y a d’abord les premiers jets sur papier.
Ces moments-là sont teintés de frénésie, d’empressement à sortir en lettres des
histoires, des émotions, des sentiments, des opinions. Ensuite arrive le
travail le plus ardu. La lecture, la relecture, le comité de lecture, les
discussions avec le comité de lecture qui peut être une personne ou plusieurs
individus. J’en suis rendu là. Ensuite, ce sera la mise en page, le formatage
pour l’impression, les démarches bureaucratiques, numéro ISBN… etc. Et puis le
choix de l’imprimeur, la conception de la page couverture, le graphisme, le
quatrième de couverture (l’endos du livre) et l’épine, soit l’épaisseur que
feront les pages une fois le livre fermé. Puis, viendront la distribution, le
ou les lancements, la publicité, le format numérique et le format papier.
Certains diront que tout cela
doit être fait par l’éditeur. Il y a du vrai là-dedans, mais quand tu es un
illustre inconnu, tu paies pour tous ces services en plus de supporter ton
propre inventaire de livres. Cela peut représenter quelques milliers de
dollars. Quant à la distribution, celle qui te bouffe un énorme pourcentage des
coûts, il faut passer à TLMP ou à Denis Levesque pour que les libraires
s’arrachent ton bouquin et cela ne dure qu’une semaine environ. Alors, quand la
passion de l’écriture t’anime, il te reste l’autre solution. Tu apprends
péniblement tout par toi-même. Dans mon cas, ce fut avec ma compagne de vie.
Peu avant la période des Fêtes, elle a publié un roman policier ayant pour
titre « Roméo et ses Juliette ».
Le tout en version papier sur Amazon dans l’onglet « livres en français » et aussi en version numérique.
C’est moi qui ai conçu la couverture, avec son accord bien sûr. Nous n’en
sommes pas à notre premier roman et nous entendons bien voir toute notre
bibliographie en version papier et numérique d’ici la fin du printemps. Confitures et beurre de «pinottes».
Ça, c’est mon projet « en
gestation ». Il est en
processus de révision et correction. Le titre n’est pas encore trouvé non plus.
C’est un peu l’origine d’un rêve qui devient réalité en passant par une
aventure plus que rocambolesque avec tout ce que cela comporte à la fois de
risques, de folies, d’innocence et aussi de grandes satisfactions. L’action se
passe entre les Îles de la Madeleine et le Lac-Saint-Jean. Présentement,
quelques croquis trônent sur ma table à dessin et une toile artistique est en processus
de réalisation.
Ce sera probablement la page couverture. D’ici la fin de janvier,
j’espère le présenter à tous mes amis, lecteurs et lectrices de ce blogue et
ceux sur Facebook. Vous serez invités à en visualiser la présentation sur
AMAZON, toujours sous l’onglet « livres
en français » en version papier et en version numérique. J’espère
aussi que vous en achèterez quelques exemplaires. Ces écrivains qui disent se
foutre du nombre de lecteurs qu’ils ont intéressés ne méritent même pas le
qualificatif que je pourrais écrire ici. Quel acteur de théâtre joue pour lui
seul dans son garage? Quel producteur de cinéma crée un film superbe uniquement
pour lui? Dans ce monde littéraire, il est vrai qu’il ne faut surtout pas
écrire pour l’argent, mais personne ne peut prétendre écrire que pour lui-même
tout en publiant devant public un livre, quel qu’il soit. Il s’agit là d’une
question d’honnêteté intellectuelle.
Voici donc en première,
l’aperçu d’un croquis de présentation et l’aperçu d’une toile en phase de
réalisation ainsi que quelques lignes qui feront probablement partie de ce
roman.
« C’était
un de ces matins au froid mordant, emprisonné dans un ciel clair. Le petit « Piper
» grimpait et grimpait comme s’il suivait la courbe de la «Butte de la croix»
surplombant le village de Havre-Aubert. Du perron de l’église, un enfant de 12
ans l’observait avec attention et se demandait bien qui était ce pilote
chanceux dont il ne percevait qu’une silhouette approximative alors que l’avion
s’éloignait de plus en plus vers le nord des Îles. »
…histoire à continuer au
cours des prochaines semaines.
Georges Gaudet
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