* Depuis le début de l’été, je présente à un auditoire de croisiéristes, un texte écrit depuis plusieurs années. Poème grivois pour les uns, texte à la limite de la provocation pour d’autres, une création pour faire rire les uns alors que pour d’autres, il s’agit d’un portrait d’une grande sensibilité porté par un humour qui peut s’avérer triste, surtout pour ceux et celles qui ont cette capacité de l’écouter ou le lire à un niveau autre que la grivoiserie.
Les putes d’Amsterdam, très bien portées en chanson par l’incomparable Jacques Brel, ont souvent été une énigme. Comment peut-on faire de ce plus vieux métier du monde une attraction touristique universelle? Ne trouvant pas de réponse à cette question, j’ai inventé en peu de mots, une histoire prenant sa source dans ce milieu, ce milieu ou vraiment personne ne vit. J’en ai fait un poème dont l’histoire va au-delà de l’image traditionnelle de ces femmes en vitrines.
Afin de bien faire avaler la pilule, je me suis fait auprès de mes auditoires, professeur en vocabulaire marin. Ainsi, pour bien comprendre le texte, mon public devait assimiler les quelques mots communs au gréement d’un navire autrefois appelé « une Caravelle. »
Un vieux voilier porteur d’espoir