lundi 27 février 2017

Il s'en passe des choses.

Résumé d’une semaine

Que d’évènements se sont passés au cours de la dernière semaine! Je ne sais si ce constat est le résultat de tous ces médias qui nous entourent à l’échelle mondiale, mais j’ai l’impression que notre monde est au bord de quelque chose de difficile à identifier et qui sera de grande envergure tant pour le meilleur que pour le pire. Certains lecteurs m’accuseront de pessimisme, mais rien n’est plus faux. Certains voient le verre à moitié vide et ce n’est pas mon cas. D’autres le voient à moitié plein et ce n’est pas mon cas non plus. Au fil des évènements, je vois le verre à moitié plein et à moitié vide. Ceux qui le voient vide sont des pessimistes qui ne feront rien pour le remplir. Ceux qui le voient à moitié plein et s’en réjouissent ne feront rien non plus pour le garder à ce niveau. Personnellement, je préfère regarder le verre dans son ensemble et voir à ce qu’il continue de se remplir, juste au cas où une soif imprévue demanderait de puiser dans le contenu pour que tous puissent s’y abreuver. Et pour moi, ça, c’est du « réalisme », un concept qu’on tente désespérément de neutraliser de nos jours. Au hasard de la nouvelle, permettez que je cite quelques faits tant mondiaux que locaux, car sonner l’alarme n’est pas faire preuve de pessimisme, mais bien de réalisme.

Localement

Je ne les ai pas crus sur le coup, mais au cours d’une séance hebdomadaire de patinage, deux amis habitant ma nouvelle région depuis l’enfance m’ont fait remarquer que les outardes (bernaches canadiennes) commençaient à s’installer dans l’environnement immédiat de la petite ville où j’habite. Alors, ce matin, juste devant ma fenêtre, j’ai vu ces superbes oiseaux volant au-dessus du village. Bizarre tout de même, car j’écris ces lignes le 26 février 2017. Si a priori, ces bernaches du Canada sont censées avoir un sens inné des courants chauds aériens qui leur servent de radar, je me dis que quelque chose ne tourne pas rond dans l’horloge climatique de notre planète. Ces oiseaux lents sont partis vers le sud presque à Noël et voilà qu’ils sont déjà sur le chemin du retour. C’est pas normal tout ça!

En province
Pas grand-chose à dire. Toujours du pareil au même. Le gouvernement a tenté de soutirer en crédits d’impôt 500 millions de dollars aux plus vulnérables de la société qu’il prétend protéger et il a dû reculer devant la peur d’y perdre ses prochaines élections. Pour le reste, c’est du pareil au même. Les travaux routiers coûtent toujours plus cher au Québec qu’ailleurs au pays. Le « chiard » est pris au sein du SPVM alors que les maires Labeaume et Coderre auraient déclaré dans un autre ordre d’idées que les référendums étaient des procédés « antidémocratiques ». Voilà qui promet pour les années à venir.

Au pays
Notre beau premier ministre se promène de par le monde et force l’admiration de tous les médias internationaux. Quant au contenu, la boîte d’emballage est belle, mais personnellement, je ne vois toujours rien à l’intérieur. Bof!

Aux États-Unis
Voici des « États-Unis » qui ne sont plus unis du tout, surtout depuis l’élection de leur nouveau président dont je suis écoeuré d’entendre le nom à la télévision. Au cours de sa dernière conférence de presse, il a refusé l’accès aux journalistes « qu’il n’aime pas ». Wow! – pour le président d’un pays qui se vante de sa démocratie, on repassera. Je précise que tous les plus grands dictateurs ont commencé ainsi. De Staline à Pol Pot en passant par Mussolini, Hitler, Mao et quelques autres, ils ont tous commencé par museler la presse opposée à leurs idées, créé de fausses nouvelles, foutu le feu dans les bibliothèques, assassinés les penseurs qui leur étaient opposés et fini par plonger leur peuple respectif dans une spirale de violence dont l’histoire retiendra l’horreur et la bêtise de tous ces tyrans. Désolé pour l’optimisme sur le sujet, mais là, je n’y peux rien.

Et à l’international  
Ça, c’est bien loin de chez nous, mais tout aussi important, même si nous ne nous sentons pas concernés. Les médias internationaux nous ont appris cette semaine que le demi-frère du président de la Corée du Nord, Kim Jong-nam aurait été assassiné dans un aéroport en Malaisie, supposément sur ordre de son demi-frère, le président nord-coréen, Kim Jong-un. Bon, je sais que tout ne va pas bien dans l’ensemble des familles au Québec, mais personne ne s’est encore jeté au visage un produit toxique appelé « VX », soit un produit liquide dix fois plus toxique que le gaz « sarin ». En d’autres mots, une seule goutte de ce VX sur la paume de votre main et vous êtes partis pour l’autre monde en moins de dix minutes et dans des souffrances qui vous paraîtrons durer des heures. OK! J’arrête là, mais ce qui me chicote le plus, c’est que des individus aient pu se promener dans un aéroport international avec ce fameux liquide en poche, même qu’on dit que les premiers intervenants ayant touché sans protection la victime risquent d’en mourir aussi, si toutefois ce n’est pas déjà chose faite. L’auteur Pascal De Sutter a déjà écrit un roman intitulé : « Ces fous qui nous gouvernent » alors que François Mitterrand, président de la République française a déjà déclaré : « Le pouvoir est une drogue qui rend fou quiconque y goûte ». De nos jours, on pourrait dire qu’il faut être fou pour accéder au pouvoir.

De retour à Sainte-Martine
Ici, à part les outardes qui arrivent de bonne heure en fin février, les choses sont heureusement tranquilles. Pour le deuxième hiver consécutif, la rivière n’a pas gelé suffisamment pour y patiner. Les grosses chutes de neige reçues un peu partout au Québec ont évité de passer par la région et même les bombes météorologiques annoncées sont tombées loin de notre petite municipalité. 

C’est peut-être ce qui explique qu’en ce moment même, il y a un gars du coin qui est en train d’écrire un blogue sans trop savoir pourquoi et qui attend avec impatience l’impression de son prochain roman (Deux frères, une passion), une aventure qui n’a rien à voir avec tout ça.

Bonne semaine à toutes et à tous, puis à la semaine prochaine.

  
 Georges Gaudet


lundi 20 février 2017

Le Compostelle de l'écriture

Chose promise, chose due.

Ah! la langue française. Ce qu’elle me turlupine parfois, ceci pour ne pas dire autre chose. Et après, on se demande pourquoi les gens préfèrent apprendre et utiliser l’anglais. Uniquement dans le titre de cette petite chronique, le mot «dû» prend un accent circonflexe (^) quand il s’agit d’un adjectif masculin, alors qu’il n’y a pas d’accent dans son accord au féminin. La question est : pourquoi ? Ref : Le Petit Larousse et j’ai envie d’ajouter, «bordel de m….», mais cette expression-là, je ne l’ai pas trouvée dans le Larousse.

Alors, tel que promis lors de ma dernière chronique, voici pour les lectrices et lecteurs de ce blogue, le quatrième de couverture (la couverture arrière) de ce petit roman d’aventures véridiques, qui je l’espère, sera offert en vente prochainement. Hélas, j’imagine que c’est comme lors des premières contractions. Difficile d’évaluer combien il va se passer de temps avant que le bébé vienne au monde. Inutile de préciser que j’ai bien hâte, mais en attendant, je vous laisse profiter de ce que vous pourrez lire à l’endos de ce roman afin de décider si vous voulez y faire une incursion à l’intérieur ou pas.


Million de fois, merci de me lire sur ce blogue et aussi sur l’autre à l'adresse suivante: www.ilesdelamadeleine.com dans l’onglet «blogue – émotions». Bonne semaine à toutes et à tous. Je vous aime.  

lundi 13 février 2017

Écrire et écrire encore

C’est parti



Mon manuscrit est parti chez l’imprimeur pour une impression unique devant être révisée avant de mettre le tout sur le marché du livre papier et numérique. Voici donc la page couverture officielle d’un petit roman de 109 pages, relatant une histoire véridique vécue en fin d’année 1978. Je demande au lecteur de ne pas se fier au nombre de pages pour en évaluer l’intérêt, mais de considérer la promesse que je lui fais. Il sera à bout de souffle à la fin du récit. Aussi, sans comparer le contenu avec de grands auteurs, permettez que je souligne le nombre de pages de grands succès, tels « Le Petit Prince de Saint-Exupéry et Jonathan Livingston le goéland de Richard Bach ». Ces deux récits ont à peu près le même nombre de pages. Comme on dit, dans leur cas : « Dans les petits pots, les meilleurs onguents ». Je n’en espère pas autant de mon récit et qu’importe ce que sera sa popularité, il me fallait l’écrire et j’en suis heureux. Un tantinet autobiographique, le récit rend aussi hommage à mon frère et aux deux passagères qui firent partie d’une aventure épique ayant marqué d’une façon ou d’une autre, une étape importante de nos vies respectives.

Une fois imprimé, le roman sera en vente sur Amazon.ca pour environ 10. $ canadiens en version papier. Quant à une distribution locale, elle sera possible au début de l’été en quelques endroits spécifiques, une fois les lieux de vente déterminés.

La semaine prochaine, je vous ferai cadeau du quatrième de couverture (le couvert de la fin du livre) qui en dit un peu plus sur le contenu à l’intérieur. Bien qu’il ne s’agit pas d’une brique du style « 50 nuances de gris », une telle réalisation représente de nombreuses heures de travail dont les profanes auraient de la difficulté à croire en une pareille somme de jours entiers consacrés à cette autre passion, celle de l’écriture.


À la semaine prochaine.