mercredi 28 août 2013

Avant de prendre la route

 

UNE PETITE PRÉSENTATION

Essai

Nous sommes deux auteurs des Îles de la Madeleine qui vont parcourir à compter du 15 septembre prochain, les Maritimes et le Québec afin de promouvoir notre tout récent roman policier  « UN CADAVRE DANS LE CHALUT ».

 Nouvelle couverture (titre) mars 2013

Logo des Éditions AzélieCréateurs de notre propre maison d’édition « LES ÉDITIONS AZÉLIE », nous sommes en processus d’établissement d’un parcours qui nous permettra de rencontrer des gens, y présenter notre roman avec séances de dédicaces et si possible, installer notre propre réseau de distribution tout au long d’un parcours qui pourrait s’étendre jusqu’à la fin octobre.

IMG_8638 BConférenciers et conteurs d’expérience depuis deux années sur le bateau de croisière CTMA VACANCIER entre Montréal et les Îles de la Madeleine, nous serions aussi disponibles pour raconter l’histoire de nos Îles à notre façon, le tout appuyé d’une présentation audiovisuelle qui peut durer environ une heure.

De Gatineau au Saguenay, de la Rive-Sud du fleuve en passant par l’Acadie, nous sommes disposés à rencontrer en tous lieux capables de nous accommoder, un nombre variable de personnes susceptibles d’être intéressées par notre roman, notre cheminement et si souhaité, notre conférence.

Les premiers jalons de notre tournée commenceront officiellement les mercredi et jeudi 18 et 19 septembre, au restaurant LES ÎLES EN VILLE, 5335 rue Wellington, Verdun QC (514) 544-0854 à compter de 20 h. Le reste de notre parcours demeure à établir selon la demande et la route qui nous ramènera vers les Îles de la Madeleine. Veuillez donc communiquer avec nous dans les plus brefs délais si notre proposition vous intéresse.

*Vous trouverez en annexe de cette présentation un dossier de presse et quelques commentaires glanés parmi nos lecteurs.

Georges Gaudet et Dominique Damien

georgesgaudet49@hotmail.com

www.georgesgaudet.blogspot.ca

dominique.damien58@gmail.com

leseditionsazelie@gmail.com

 

Dossier de presse

Un gentil commentaire non sollicité.

2013-08-13

À : dominique.damien58@gmail.com

Cc : georgesgaudet49@hotmail.com

· Bonsoir Dominique & Georges! Je vous écris, ces mots, simplement pour vous dire que je viens de terminer ledit livre ci-haut mentionné. Ouf! Quelle aventure... Beaucoup d'actions et d'intrigues dans si peu de temps. Je vous félicite et remercie pour les bons moments passés, gr^ce à ce livre. Je crois que l'on pourrait en faire un film. J'ai beaucoup apprécié ce « polar ». Car, moi-même ayant été policier pendant 30 ans à la Ville de Montréal (à la retraite depuis 14 ans), j'ai participé à de nombreuses palpitantes enquêtes. Donc, en conséquence, je vous accuse d'avoir mis la barrière très haute pour mes lectures ultérieures de « polars ». Alors, nous ns reverrons à la Cour pour vos explications à cette noble accusation. Sans rancune..... Bien à vous!   Thomas Boyczum Joliette Qc Région de la Naudière. N.B. Si jamais vous venez dans ma région, faites-moi signe

Dans le journal LE RADAR du 12 juillet 2013

Journal LE RADAR 12 juillet 2013 (a)

Sur le site de la Corporation culturelle ARRIMAGE

www.arrimage-im.qc.ca

Quatre mains pour un meurtre

« Ben cé que ...tu ne devineras jamais ce que je viens de ramasser dans ma drague à scallops ... ça ressemble à un corps mort, puis ça pue le diable. (over.) »1

C'est ainsi que débute une enquête hors de l'ordinaire pour les Madelinots. Un meurtre aurait-il été commis sur les paisibles Îles-de-la-Madeleine? C'est ce que doivent découvrir les personnages du roman policier Un cadavre dans le chalut de Georges Gaudet et Dominique Damien. Ce livre, publié en juillet dernier, est la première publication de la nouvelle maison d'édition des deux auteurs Les Éditions Azélie.

C'est à quatre mains qu'ils ont écrit ce roman, ce qui donne à celui-ci la touche particulière de chacun de ces auteurs de talent. Chacun était responsable d'un des personnages principaux : Alice Grandmaison, inspectrice de police, et Robert Jomphe, journaliste pour le journal local, qui enquêtent tous deux sur cette histoire sordide.

L'enquête lève le voile sur d'autres crimes, les suspects s'accumulent, les pistes se brouillent; le suspense s'installe entre les pages de ce polar pour tenir les lecteurs en haleine.

Le roman met en scène les Îles-de-la-Madeleine, ses habitants et leur façon unique de vivre. Pour raconter les Îles, les auteurs décrivent avec justesse les lieux, les coutumes et la parlure. En effet, plusieurs personnages s'expriment avec des termes typiquement madelinots, ce qui donne de la crédibilité et une couleur particulière aux personnages. Ces mots, comme coupel, béto et buttereaux, sont d'ailleurs expliqués dans un lexique à la fin du livre.

Un cadavre dans le chalut est une belle façon de vivre le milieu madelinot et de plonger dans une histoire d'enquête accrocheuse. Le roman est disponible à la librairie Plaisance, aux pharmacies Proxim et Jean Coutu ainsi qu'à la Coop l'Unité.

Par Alexandra Forest-Poirier

 

*Merci de nous lire

mardi 20 août 2013

Hommage aux enseignants et enseignantes

Cette semaine je fais diversion. Je publie pour vous ma prochaine chronique à paraître dans le journal local. Voici un cadeau pour ceux et celles qui ne lisent pas LE RADAR, mais là n’est pas mon but. Il est surtout pour dire merci aux professeurs qui m’ont donné le goût à l’écriture, le goût de voyager, le goût de découvrir et la curiosité essentielle à l’apprentissage qui doit durer toute une vie.

enseignement

Qui a dit qu’enseigner était facile!

Bientôt la rentrée scolaire et chaque année, je me dis qu’il y a une catégorie de travailleurs que l’on oublie trop souvent parce qu’ils sont affublés de ce cliché qui dit à peu près ceci : « Être professeur, c’est un travail facile. » Je vous propose donc, vous les parents qui avez à juste titre votre plein chapeau pour gérer uniquement la discipline de deux ou trois de vos enfants chéris, d’essayer cela avec près d’une trentaine de copies conformes, pendant toute une journée, et ce, cinq jours semaines.

Voici un texte publié par une nommée Brianna et soumis sur internet par Denise Hong. Je l’ai traduit pour vous tout en espérant ouvrir les yeux à certaines personnes, surtout celles qui pensent qu’enseigner, c’est se la couler douce pendant 9 mois et prendre 3 mois de vacances par la suite, alors que rien n’est plus faux. Voici donc ce texte

*J’étais une biologiste nucléaire et je passais mes journées à cultiver des virus. Quelques fois, mes expériences pouvaient être un échec misérable et je pouvais en suer de frustration. Mes amis pouvaient me demander comment ça allait au travail et invariablement, je répondais que j’avais telle ou telle difficulté à cloner un certain type de gène ou tout simplement, que je n’arrivais pas à établir le juste cocktail de clonage pour en faire un succès. Mes compagnons de travail pouvaient alors faire un signe de tête en compatissant avec moi et parfois ajouter : « Tu vas certainement trouver la solution. Nous avons confiance en toi. » En gros, ils me démontraient un grand respect pour mes aptitudes.

Aujourd’hui, je suis une enseignante dans une école. Je passe mes journées à tenter de cultiver l’esprit de mes jeunes ados. Quelques fois et même souvent, ils peuvent être turbulents et là, j’en transpire encore de frustration. Mes compagnons de travail me demandent alors comment vont les choses et je leur réponds qu’avec certains élèves, je n’arrive pas à capter leur attention en classe.

Habituellement, ils me disent qu’ils savent de quoi je parle et souvent me suggèrent la méthode suivante : « As-tu essayé la méthode amusante. C’est ainsi qu’on arrive parfois à les atteindre, tu sais! » Et en me répondant ainsi, j’ai l’impression qu’ils tentent de me montrer comment faire mon travail. C’est ainsi que je réalise à quel point on ne respecte pas les enseignants.

Enseigner est le travail le plus difficile qui soit et qui malheureusement est considéré comme le plus facile par ceux qui ne l’ont jamais fait et pensent pouvoir le faire adéquatement. J’admets avoir moi-même pensé ainsi. Pourtant, quand j’ai décidé de cesser de faire de la science pour enseigner la science, j’ai réalisé que je devais retourner à l’école pour acquérir une formation d’enseignante.

Mais d’où vient cette obligation me suis-je écriée de rage devant mes amis qui partageaient ma désapprobation? Après tout, n’étais-je pas détentrice d’un doctorat? – pourquoi alors être dans l’obligation d’acquérir un « insignifiant » certificat d’enseignante? J’en étais renversée. Comment pouvait-on prétendre que je ne pouvais enseigner la biologie alors que j’étais bardée de diplômes en cette matière?

Eh bien! Ces administrateurs scolaires étaient une bande de têtes dures. Pour eux, il n’était pas question que j’enseigne ce que je connaissais le plus au monde sans passer par l’acquisition d’un certificat d’enseignement général. C’est ainsi, que comme un chien avec la queue entre les pattes d’en arrière, je retournai sur les bancs d’école pour aller chercher ce fichu certificat.

Et croyez-moi, c’est là que mes yeux se sont ouverts et je comprends maintenant.

Enseigner n’est pas uniquement amuser les enfants. Enseigner n’est pas uniquement passer un bagage académique. Enseigner, c’est comprendre comment le cerveau humain traite l’information qu’il reçoit et préparer son temps d’enseignement en tenant toujours compte de cette réalité. Enseigner, c’est simultanément convaincre n’importe quel jeune qu’il peut tout réaliser ce qu’il veut tout en accomplissant des travaux pratiques qui lui répugnent. Enseigner, c’est comprendre simultanément tous les changements psychologiques et physiologiques qui se passent dans le cerveau d’un jeune adolescent. Enseigner, c’est convaincre un élève récalcitrant que le travail qu’il perçoit comme inutile sert une cause plus noble qui va lui permettre d’acquérir des valeurs qui vont lui servir tout au long de sa vie. Enseigner, c’est offrir une oreille attentive tout en parlant avec une voix ferme et confiante. Enseigner, c’est être doublement un exemple et un mentor pour quelqu’un qui n’en a peut-être pas à la maison et qui n’en recherche pas non plus.

Enseigner n’est pas facile. Enseigner n’est pas quelque chose d’intuitif. Enseigner n’est pas quelque chose que n’importe qui peut faire. Les chercheurs en éducation ont passé des vies entières à élaborer de nouvelles méthodes d’enseignement. Enseigner est un travail dur qui demande un entrainement constant. Maintenant, je comprends.

Avez-vous déjà observé un athlète professionnel et remarqué comment tout lui semble facile? Kobe Bryant pouvait percer la défensive de cinq joueurs opposants et placer le ballon dans le panier sans même le regarder. Mario Lemieux partait de derrière son filet et enfilait la patinoire en quelques secondes pour aller placer la rondelle dans le filet adverse avant que ses adversaires aient eu le temps de réaliser ce qui se passait. Et pourtant, jamais aucun spectateur n’aurait osé prétendre qu’il aurait pu réaliser ce que ces athlètes étaient capables d’accomplir. Alors, expliquez-moi pourquoi la plupart des gens vivent sur l’illusion qu’ils pourraient accomplir facilement le travail d’un professeur au cours d’une journée typique. Peut-être que le problème en est un de perception, qui sait? Lancer un ballon dans un panier n’est pas facile, mais il est facile de percevoir le résultat de quelqu’un qui excelle en ce domaine. Placer la rondelle dans un but adverse en un éclair n’est pas facile, mais le résultat est immédiatement mesurable. Il en est de même dans le monde médical. Établir un diagnostic n’est pas chose facile, mais les résultats sont mesurables et la plupart du temps à court terme. Dessiner de nouvelles trouvailles en technologies n’est pas facile non plus, mais les résultats sont immédiatement mesurables.

Mais, servir de modèle d’inspiration à un enfant peut être très près d’une cause perdue, voir même une impossibilité. Et je défie quiconque être capable d’en mesurer le résultat. On ne peut tout simplement pas mesurer le degré d’intérêt ou d’inspiration dans un examen scolaire. On ne peut qu’en mesurer le résultat 25 années plus tard, quand cet adolescent est devenu un fameux médecin, un brillant avocat ou un entrepreneur qui vient remercier son professeur de quatrième année pour l’avoir encouragé à poursuivre ses rêves alors qu’il voulait quitter l’école. Peut-être est-ce pour cela que les professeurs sont si peu respectés. Il est difficile de respecter un talent qui est si difficile à quantifier.

Alors, il ne vous reste qu’à vous fier à notre parole, nous les professeurs. La prochaine fois que vous entrerez dans une classe et que vous verrez un professeur enseigner calmement à une bande d’élèves qui auront tous l’air intéressés, dites-vous bien que ce n’est pas parce que le travail est facile, mais bien parce que nous faisons tout ce qu’il est possible de faire pour qu’il ait l’air si facile.

Eh oui, il nous arrive parfois de rendre ce travail amusant… aussi!… fin du texte

* En ce début d’année scolaire, permettez-moi de vous dire merci, à vous toutes et tous, les professeurs qui ont à chacun leur manière, contribué à bâtir le pays que nous sommes et qui continuent, malgré ces temps extrêmement difficiles, à porter le flambeau du savoir pour les générations futures. Puissiez-vous garder la passion d’une des plus belles professions du monde.

Il fut un temps où au retour de l’école, nos parents nous demandaient :« As-tu été gentil avec la maîtresse aujourd’hui?» et en ces temps nouveaux, les parents demandent maintenant à leurs enfants : « La maîtresse a-t-elle été gentille avec toi aujourd’hui?

Eh oui! Vraiment pas facile d’enseigner de nos jours… et vous avez toute mon admiration. Bonne année scolaire.

GG

dimanche 11 août 2013

Pas nécessairement peintre, mais illustrateur… peut-être!

 

Je ne me suis jamais considéré comme un artiste peintre, mais plutôt comme un illustrateur. Depuis nombre d’années, j’ai réalisé plusieurs travaux dont je partage avec vous quelques tableaux. Ils sont ceux que j’aime le plus, même s’il y en a d’autres. Pour la plupart, c’était des commandes et ils ne sont plus en ma possession. Bonne observation. GG

Croquis moi et dorisLogo des Éditions Azéliepc 7 - Copiecpt medessin 1978(1)dessin-1978Hâvre de paixmarines 18marines 8Mary Jane Morrisson              nu...simplementP1250041(i)P1250052P1250061P1300050P4080007PC020137 (i)Portefolio 1Portefolio 2Portefolio 5portefolio 7Portefolio 9Portefolio 10rue St-André 2

Pour une carte de Noël

Portefolio 12

Sur le mur d’une chambre d’enfants

Et voilà.

Bonne semaine à toutes et à tous.

GG

dimanche 4 août 2013

Comme les humains, il y a des bateaux qui ne savent pas mourir

Un vénérable est mort

LC 1 Credit photo : Élie Forte

Il était l’un des derniers de ces chalutiers bien spéciaux qui ont sillonné les eaux du golfe Saint-Laurent et ailleurs au large, surtout pendant les années soixante et jusqu’aux années quatre-vingt-dix. Quelques-uns comme le LADY CENTENNIAL avaient résisté à l’usure du travail et l’usure du temps. Véritable petit chevalier des mers, non seulement était-il mené par un bon équipage, il était beau et comme les vieux disaient : « Si un bateau est beau, il y a des chances qu’il navigue bien ». Telles étaient les qualités de ces premiers chalutiers d’à peine plus de 60 pieds de long. Résilients, bien construits, véritables chevaux de traits de la pêche semi-hauturière, ils furent construits tant aux chantiers de Lévis qu’à Gaspé, dans les maritimes et à Gloucester dans l’état du Maine. L’histoire maritime retiendra de ces unités de pêche comme des navires fiables, capables de résister aux pires intempéries et sans contredit, adoptés par des équipages presque amoureux de leur navire. Il en reste encore quelques-uns qui naviguent toujours dans les eaux souvent difficiles du golfe, mais la semaine dernière, sur le sol aride, de nostalgiques madelinots assistaient à la fin d’un de ces braves petits vaisseaux des grandes mers. Sous les coups de la pelle mécanique disparaissait le LADY CENTENNIAL après une longue carrière au service de ceux qui l’ont navigué un peu partout dans l’est du Canada. Mon père disait que les bateaux avaient une âme et qu’ils ne savaient pas mourir. En voyant la coque éventrée de cette noble « Lady », je me suis dit : « Comme il avait raison » et pourtant, quelle belle fin, sans accident majeur, sans perte de vie.

Un nouveau bateau remplacera ce chalutier d’une autre époque. Ainsi va la vie diront certains, mais pour qui a navigué sur ces chalutiers d’antan, l’oubli sera certainement difficile.

LC 2

Photo : Georges Gaudet

Le LADY CENTENNIAL en des temps plus glorieux.

LC 3

Toile souvenir (aquarelle que j’ai réalisée dans les années 90).