Une parenthèse suite à l’horreur
(La
semaine prochaine, je vous présenterai mon prochain roman...qui n'a rien à voir avec le sujet d'aujourd'hui.)
Puisque tout semble avoir été
dit tant dans la presse que sur les réseaux sociaux à propos de la tuerie dans
la mosquée de Québec, je vais résumer une opinion qui risque de ne pas être
populaire, mais aussi bien en profiter tant que notre liberté d’expression
existe encore. En écrivant cela, je ne cautionne aucunement le langage vulgaire
et toutes les insanités que j’ai eu le déplaisir de lire en certains endroits
de la toile médiatique nationale.
Depuis
la tuerie dans une mosquée de Québec, je suis estomaqué de réaliser à quel
point nos sociétés sont divisées, mal informées, soutenues par une politique
mensongère et «bashée » de tous bords et de tous côtés, tant par les
extrémistes de camps opposés qui se sont polarisés avec le temps, et aussi
faut-il le souligner, par un mépris total du reste de ce qu'on appelle encore
notre pays, le Canada. À la lecture de la grande presse anglo-canadienne, force
est de constater que son objectivité a tout l’air d’un derby de démolition à l’endroit
de tout ce qui peut sembler être de nature identitaire québécoise. En gros,
elle est devenue plus raciste que le racisme dont elle accuse l’ensemble du
peuple du Québec. Personnellement, je suis blessé de ce que je lis et entends.
Et puis comme l'a dit un certain politicien que tous connaissent. Il serait
grand temps qu'on cesse de s'excuser d'être ce qu'on est, c'est-à-dire
d'exister en tant que peuple, avec nos qualités et nos travers, avec notre
culture, notre présent et aussi notre passé. Comme beaucoup de monde, je suis
en train de relire le roman de George Orwell (1984). Cette brique de 500 pages
écrites en 1949 contient une citation glaciale et applicable aujourd’hui à tout
ce qui se passe à l’endroit des gens qui s’identifient à un Québec attaché à sa
culture, à ses racines et à son histoire. « Celui qui
a le contrôle du passé a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du
présent a le contrôle du passé ». À croire que ceux qui
s’acharnent à voir cette province unique disparaître appliquent cette citation
au pied de la lettre.
Tout
ceci ne m'empêche pas d'éprouver une grande tristesse pour les victimes de ce
fou tireur à Québec. Je me dis aussi que c'était ce qui pouvait nous arriver de
pire en tant que peuple québécois qui peine tant à garder un
simulacre d'identité. Cet évènement malheureux a ouvert toutes grandes les
portes du doigt accusateur sur tout ce qui est québécois, que ce soit de nature
culturelle, politique ou identitaire. Ce jeune fou ne pouvait faire mieux pour
visser un dernier clou sur le cercueil d'un peuple qui n'a plus, lui non plus,
une reconnaissance existentielle digne de ce nom. Dommage! et ce ne sont pas
nos politiciens qui vont se donner la mission d'en réparer les dégâts. Ils
pensent trop à leur prochaine élection. Au constat de l’immense
opération « flagornerie »
politique hautement médiatisée après les tristes évènements injustifiables et
inqualifiables commis par un fou furieux, il me semble que la décence aurait commandé un peu plus de réserve, d’humilité, de décence médiatique et
surtout, par la suite, un regard sur une réalité dont personne ne semble
vouloir reconnaître.
Il
existe aujourd’hui dans le monde, une menace planétaire. Une infime minorité se
proclamant d’un islamisme pur et dur a fait de son credo la conquête de la
terre, à commencer par l’occident. Pour ce faire, leurs premières victimes
furent la très grande majorité des musulmans modérés en leurs propres pays, ce
qui a pour résultat, ces milliers de personnes voulant fuir l’horreur qu’on
leur impose. C’est là que notre devoir de citoyens en paix devient une
obligation de recevoir et d’aider dans la mesure du possible. Toutefois, pour
que la maison soit assez grande afin que tout le monde y soit accueilli et bien
à l’aise, il faut quand même quelques règles de base. Voici un exemple : si
votre voisin entre chez vous et qu’il remarque que tous ont déposé leurs bottes
dans le portique, il enlève aussi les siennes par mesure de respect et de
politesse. S’il insiste pour garder ses bottes et risque de briser votre
plancher, il risque aussi de se voir refuser votre amabilité. Voilà! C’est à
cette analogie que je compare le malaise québécois face aux nouveaux arrivants,
particulièrement auprès d’une très faible minorité d’obédience islamique. Dit
autrement : Mondialement parlant et maintenant ici au Québec, le
comportement de conquérants irrespectueux d’une infime minorité d’arrivants
fait porter le poids de son indécence sur toute une communauté qui n’aspire
qu’à la paix et la tranquillité. Il en est de même pour un criminel fou qui a
fait porter sur tous les Québécois, l’horreur de sa folie meurtrière.
Ne
trouvez-vous pas qu’il est grand temps qu’on se parle, qu’on se dise les vraies
choses, mais s’il vous plaît, mettez les politiciens et « certains » journalistes dehors ?
P.-S. Les commentaires vulgaires
seront jetés à la poubelle.
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