samedi 10 novembre 2012

D’autres pages s’ajoutent à notre manuscrit

PantouflesLes pantoufles de ma blonde. C’est ce que je vois quand je quitte du regard mon ordi afin de plonger dans mon imaginaire. Pensez-vous qu’il y a de quoi devenir assassin…Sourire!….«Cé une joke bien sûr».

…et puis quand je regarde sur ma droite, je suis doublement inspiré. PB030015 

 

Des crimes chez les Madelinots?

Des crimes chez les Madelinots sont-ils possibles? – oui, surtout à travers le prisme d’un roman policier. Il faudrait d’ailleurs être naïf pour croire que cela n’existe pas dans la réalité, les habitants des Îles de la Madeleine n’étant pas différents des gens habitant le continent. Si la maxime « aux Îles, c’est pas pareil » est souvent plus que vraie, il n’en demeure pas moins que cet archipel, véritable canevas de la vie moderne est en somme, un microcosme de la société Québécoise dans son ensemble.

Peut-être est-ce pour cela que Dominique et moi avons choisi notre lieu de résidence comme toile de fond à toute une saga totalement imaginaire, mais, du moins nous le souhaitons, parfaitement plausible dans un tel archipel. Toutefois, pour nous, le défi est double. Elle est écrivaine, moi je suis chroniqueur et journaliste de métier. Nous avons donc chacun notre perception de la fantaisie, de la romance et de l’intrigue. Pourtant, nous avons choisi d’écrire un roman policier dit : «à quatre mains», c’est à dire que chacun dans notre bulle, à partir d’un même fait, nous entrons dans deux personnages atypiques, plongés en plein cœur de l’action criminelle et judiciaire. De mon ordi, je joue le personnage de Robert Jomphe, journaliste et Dominique, de son ordi, joue le personnage d’Alice Grandmaison, la policière. Comme nos passés littéraires ne sont pas les mêmes, les défis sont grands, complexes et en même temps, passionnants. Parmi les nombreux dangers et les défis reliés à cette aventure littéraire, il est important de séparer la vraie vie de Dominique et Georges de celle de Alice et Robert, ce qui dans le feu de l’écriture n’est pas toujours évident.

Depuis les derniers jours, nous avons couché sur papier, euh!, sur clavier devrais-je dire, une vingtaine de pages qui se sont ajoutées aux nombreuses autres rédigées depuis l’automne dernier. Notre récit évolue avec les saisons, avec nos découvertes, avec toute la passion qui nous anime pour ce genre littéraire. Ici je dois préciser que ce genre est tout nouveau pour moi et il me passionne au point de ne pas toujours en dormir la nuit. D’ailleurs, je souhaite ardemment que le résultat final transmette à nos futurs lecteurs cette même ardeur dotée d’un intérêt à parcourir le roman de la première page jusqu’à la fin.

Personnellement, je préfère vous entretenir de mes coups de cœur et de mes coups de tête vécus en traçant ma part de toute cette histoire. Ainsi, au cours de la dernière semaine, j’ai eu grand plaisir à entrer dans la peau d’un autre personnage que je tiens à garder secret, mais qui m’a tellement envahi que j’en ai rêvé à quelques reprises. Dites-moi que je suis un peu fou et cela ne m’offensera pas. Je crois sincèrement qu’il faut être ainsi pour écrire quelque chose qui puisse être partagé avec d’autres personnes… enfin, c’est une des façons possibles de rejoindre son lecteur et à chacun sa manière. Moi c’est la mienne et elle n’est pas toujours reposante, je l’avoue. Monsieur Tylenol et monsieur Advil sont souvent mes compagnons d’infortune, mais ça, malheureusement, je ne peux les contacter pour leur extirper un peu d’aide monétaire, même si je participe à leur fortune bien réelle.

Techniquement parlant, j’ai trouvé difficile de donner des noms à nos personnages, puisqu’ils doivent être pour certains d’entre eux du moins, à connotation acadienne puisque la trame de fond se passe finalement en pays de souche acadienne. Il sera inévitable que des gens portent les noms utilisés dans ce roman, mais en tous points, il n’a jamais été et ne sera jamais de notre intention, de se servir du nom d’une personne dans le but de décrire sa vie réelle plutôt que d’une histoire issue totalement de notre imaginaire collectif.

Bon, voilà, vous en savez assez pour cette semaine. Je vous fais cadeau en début d’article de quelques photos inspirantes prises à partir de notre lieu de création à tous les deux. Et comme on dit ici : « À la rvoyure ».

GG

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