jeudi 10 janvier 2013

Une seule résolution pour 2013

 

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*Terminer notre roman policier Dominique et moi, puis le publier au printemps. Comme le premier jet achève, notre temps sera grandement consacré à la réalisation finale, particulièrement d’ici la fin avril. Passionnés d’écriture, ce fut avec un plaisir partagé que nous avons jeté sur clavier… et papier, des milliers de mots et des centaines de phrases qui, nous l’espérons, sauront vous charmer.

 

Toutefois, il faut aussi gagner sa vie, car le métier d’écrivain n’est pas la panacée en ce pays du Québec. Je vous invite donc à lire en introduction une partie de ma prochaine chronique qui sera publiée dans le journal Le Radar, jeudi prochain le 17 janvier, question de vous mettre en appétit. Bonne lecture!

 

Ma prochaine chronique

Le monde change ici, mais pas là.

Que sera l’année 2013 ?

Passer d’une unité de mesure à une autre ne signifie pas grand-chose dans l’échelle du temps étalée sur un siècle, mais dans la vie de tous les jours, pour nous le commun des mortels, cela peut faire une grande différence. Ainsi va la vie, mais elle va beaucoup plus vite aujourd’hui qu’elle n’allait il y a de cela à peine quelques années. Je suis actuellement à plus de 1200 km des Îles, et je n’ai aucune crainte que mon texte sera publié le jour prévu de sa parution. Pourtant, il y a à peine quelques années, même pas dix ans, j’aurais craint que cela ne puisse être possible. Qui plus est, nous n’en sommes qu’à nos balbutiements s’íl faut en croire certains spécialistes. À l’autre bout du spectre, les deux tiers de l’humanité ont faim et alors que le cellulaire peut fonctionner en pleine jungle, des femmes marchent encore plus de cinq heures par jour pour aller chercher du bois ou de l’eau pour la journée. Alors se pose la question : Le monde change-t-il pour le mieux? – la réponse n’est pas simple.

Pendant les quinze derniers jours, j’ai demeuré dans un immense quartier de condos. Ils étaient tous semblables. Mêmes corniches, mêmes couleurs, mêmes espaces, mêmes fenêtres, mêmes portiques. La seule différence était la couleur des voitures sur les stationnements et encore là, malgré la multitude des marques, elles avaient à peu près toutes la même forme, le même profil. Dans les restaurants des environs, des dizaines de personnes semblaient heureuses de se retrouver et pourtant, plus de la moitié d’entre elles ne se regardaient même pas, car plongées individuellement dans le minuscule écran de leur téléphone ou dans les pages lumineuses de leur tablette numérique. Plus d’une fois, j’ai observé ce monde avec fascination, parfois admiration et quelques fois avec une certaine détresse, me demandant si je souhaitais vraiment vivre dans un monde pareil. Tout me semblait tellement identique que le seul souvenir comparatif qui me venait en mémoire était cette enfilade de maisons toutes conformes qui étaient bâties par les compagnies minières afin de loger des centaines, voire des milliers de travailleurs dont l’unique but était la production de la mine. Ce qui, évidemment, m’amène à vous parler de mes craintes.

 

…le reste à suivre dans le journal Le Radar, 17 janvier 2013.

À+

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