vendredi 3 avril 2020

UN  CRI  DANS LA  DUNE
 «Quand le cauchemar ramène à l’essentiel»…par Georges Gaudet 2002

*Toutes publications ou utilisations futures de ce récit  devront être le résultat de négociations avec l’auteur.

* Toutes les illustrations et la page couverture sont aussi  des créations de l’auteur.

- À mon père, Émile, qui m’a montré le respect, la droiture et la discipline;

- À ma mère, Obéline, qui m’a montré la rébellion, la liberté et l’aventure, toutes ces valeurs qui lui ont cruellement fait défaut;

- À mon frère, Donald, mon fidèle compagnon d’armes, mon complice, mon ami;

... et à tous ceux qui croient que l’univers fut créé pour notre bonheur, par une force que nous connaissons bien mal, que nous respectons peu et méprisons beaucoup;

Puisse cette force, que certains d’entre nous appellent Dieu, nous pardonne nos bêtises. 

...Il était une fois.... du temps où les humains ne pouvaient survivre que sous d'immenses bulles de plexi

Prologue
Certains voient l’univers comme un ensemble dont toutes les pièces, y incluant les humains, tendent vers une harmonie finale. D’autres y voient un immense chaos qui par sa nature même, ne peut que créer l’abîme et la laideur. Et si le chaos était le début de l’harmonie, un peu comme un point sur un cercle? Ainsi, la boucle serait en train de se faire et se défaire tout à la fois. Comme la vague va , vient, se creuse et s’élève, l’humanité serait-elle vouée à se détruire puis se reconstruire, à se déshumaniser puis s’humaniser à nouveau?

La présente histoire n’apportera probablement pas de réponse à ce questionnement, mais elle aura, je l’espère, le mérite de poser la question différemment. En effet, qu’advient-il de ceux qui cheminent dans la phase harmonieuse du développement humain, mais plus encore, qu’advient-il de ceux qui cheminent en glissant vers le chaos? À ces grandes questions, probablement sans réponse absolue, je souhaite partager avec vous, le lecteur, une part de réflexion, d’imagination et de compréhension par le récit d’un rêve. Un rêve vécu il y a quelques années de cela, alors que j’atteignais l’âge des grands questionnements, l’âge de la prise de conscience de mon état de mortel, l’âge où les hormones mâles ou femelles commencent à vous jouer des tours, d’abord au corps, puis finalement à l’âme, l’âge où tout semble vouloir nous ramener vers l’essentiel. Dans ce dédale de pensées, toutes plus hétéroclites ou bizarres les unes que les autres, il nous appartient quand même à tous, en tant qu’individu et aussi en tant que société, de chercher sincèrement et honnêtement, le vrai visage de «l’essentiel».

Je dédie ce récit à tous ceux qui ont déjà aimé, qui aiment encore ou qui cherchent au plus profond de leur être cette force spirituelle que nous, humains, appelons l’amour. Cette force capable à elle seule, de sauver un être,  uniquement par sa présence et de le  détruire misérablement, seulement par son absence. À tous les enfants de la terre qui n’ont pas eu la chance d’avoir des parents comme les miens, un frère comme le mien, une épouse comme la mienne, des amis et amies comme les miens, je dédie cette histoire.
….la suite le 5 avril 2020 (Prenez-soin de vous et des vôtres).


 (version anglaise)

A Scream in the Dune
“When a nightmare brings back the Essential”
by
Georges Gaudet
No one has the right to copy, publish or modify its existence for any reason without the express written and signed consent of the author.
* The illustrations are also the work of the author, including the front and back covers.

-To my father Émile, who taught me all about honesty, respect and discipline.  
-To my mother Obéline, who taught me all about rebellion, freedom and adventures.  All things she never had but wanted so badly. 
-To my brother Donald, who taught me all about dreams, loyalty and friendship.
.  .  .  and to all those who believe that this Universe was created for all of us, for our own happiness, by a force we do not know and that we too often disrespect and despise.
May that force, which some of us call God, forgive our stupidity.

...at a time when humans couldn't survive unless under huges plexiglass domes. 

Prologue
Some see the Universe as a whole, in which all parts, including humans, are aiming toward a final harmony.  Others see it as an immense chaos that from its very nature, can only create abysm and ugliness.  What would it be if chaos were the beginning of harmony, like a dot on a circle?  So, the buckle would be in the process of its own creation or in the process of its own destruction, depending on which side of the dot the subject is.  As natural as the waves come and go, sink and rise, would humanity be dedicated to destroy itself, then be rebuilt, to dehumanize itself, then to humanize itself again?  
The following story will probably not bring responses to this query, but it will, I hope, have the merit to ask the question in another manner.  In fact, what happens to those who walk on the harmonious phase of human development, and moreover, what happens to those who are slowly sliding into the path of chaos?  To these great questions, probably without absolute response, I wish to share with you, my readers, a measure of reflection, imagination and comprehension by the account of a dream.  A dream that I had many years ago, when I was reaching the age of great and deep questioning, the age of the awakening of my state of mortality, the age when our hormones, male or female, start to fool us, first in our body, then in our soul, the age where all seems to bring us back toward the essential.  In this maze of thoughts, all more heteroclites and bizarre from one another, I believe the responsibility belongs to us, each individual, and as a member of a society, to sincerely look and search for the real face of the “Essential.”
I dedicate this story to all those who have loved, who still love or who are digging in the depths of their soul, searching to find this spiritual force that we, as humans, like to call love.  That force, which on its own, is able to save all human beings just by its presence, and is capable of destroying them all, just by its absence.  To all the children of this Earth who did not have the opportunity to have parents, a brother, a spouse or faithful friends like I did, I dedicate this story. 

…..more on the 5thapril 2020 (take care all of you). GG

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire