Des nouvelles de mes petits chatons.

Catastrophe écologique s’il en est une, chaque automne apporte son cortège de petits chatons, fruits des pertes ou abandons en pleine nature de chats non stérilisés. Ainsi, un après-midi d'il n'y a pas si longtemps, après avoir constaté le décès d’une chatte frappée par un véhicule, j’ai eu la surprise, plus de deux jours plus tard, de découvrir sous ma remise, quatre petits chatons affamés et criants de désespoir. Ne pouvant les garder pour cause de santé personnelle, je les offre gratuitement sur internet. Au moment d’écrire ces lignes, ils sont sevrés et bien en forme. Il me reste donc «Caramello » et « Grisou », Caramel et Noirot ayant trouvé une famille accueillante. Si vous aimez les chats, que vous souhaitez les faire stériliser et surtout bien les traiter, je ne demanderais pas mieux que de vous en offrir un gratuitement. Je répète que je dois les donner pour cause d'allergies, sans quoi ils auraient déjà un foyer où ils seraient bien heureux.
Chronique de cette semaine
Par
Georges Gaudet
Quelques commentaires sur l’actualité
Quand la pègre est moins chère que nos élus
Deux et
demi pour cent pour la pègre, trois pour cent pour le parti du maire Tremblay,
25 000. $ pour le maire de Laval et ses petits amis, des fonctionnaires
municipaux aux comptes bien garnis dans des paradis fiscaux, des campagnes de
cueillette politique frauduleuse pour une vice-première ministre et ministre
des Affaires municipales, tout ça sans compter ce qui sera révélé à la
commission Charbonneau d’ici la publication de cette chronique. Comme si nous
n’en apprenions pas assez, le mot « allégations » est servi à toutes
les sauces comme si on avait peur de dire qu’au fil d’arrivée, il faudra bien
porter des accusations au criminel même si la fameuse commission Charbonneau
n’a pas le droit d’en porter, cette prérogative n’étant pas de son mandat.
Soupçons et craintes
Pour ma
part, mes soupçons relèvent d’un constat à plus grande échelle. Quand les
travaux de cette commission seront terminés et que la poussière sera tombée,
les quelques citoyens honnêtes qui resteront ne pourront que constater qu’il y aura
tellement de gens fautifs que nos prisons ne suffiront pas à les enfermer tous,
que tous ces processus de magouilles, d’extorsions et de camouflages politiques
étaient tellement devenus une manière de faire, une sous culture tellement bien
implantée, qu’il ne restera plus qu’à passer l’éponge et recommencer « supposément »
sous de nouvelles règles. Ainsi, quelques subalternes paieront le prix de leurs
supérieurs en allant passer quelques mois en prison alors que les têtes de
réseaux iront se faire bronzer la bedaine sur les plages des pays aux paradis
fiscaux bien connus de tous. N’oublions pas que ces magouilleurs professionnels
se croient au-dessus de ce qu’ils appellent entre eux, « la populace »,
c’est à dire nous, la masse des électeurs qui ont pendant toute une vie,
travaillé et payé nos impôts pour ces tas d’immondices sur deux pieds qui en
profitent. Cela me rappelle une citation de l’auteur d’origine allemande
Charles Bukowski dans un de ses écrits (Factotum - 1975.) « Comment diable un homme peut-il se réjouir d’être réveillé à 6 h
30 du matin par une alarme, bondir hors de son lit, avaler sans plaisir une
tartine, chier, pisser, se brosser les dents et les cheveux, se débattre dans
le trafic pour trouver une place, où essentiellement il produit du fric pour
quelqu’un d’autre, qui en plus lui demande d’être reconnaissant d’avoir cette
opportunité. » Leurs yachts à quais des îles du sud sont peut-être
luxuriants, mais maudit qu’il y a de la pourriture en dedans.
Ramassez là et faites là soigner
« Ramassez là et faites là soigner » fut ma première
pensée après avoir vu et écouté la superbe performance de la policière de la
CUM Stéphanie Trudeau, matricule 728. Suite à la belle description qu’elle a
faite d’une grande partie de la population qui lui paye son salaire, qui
s’attend à être protégée et servie par ce genre d’agente supposément bien
formée pour servir la population, je me suis demandé si cette « malade » n’avait tout
simplement pas décrit en des mots bien à elle, le portrait que nos élus
libéraux se faisaient de nous avant de fuir la réalité par un déclenchement
électoral plutôt empressé comme celui de septembre dernier. « Pendant ce temps-là, toute les rats qui étaient
en haut dans… les gratteux de guitares, c’toute des osties de carrés
rouges là, toute des artistes, astie de, de, en tout cas, des mangeux
de marde, fait que là y sont comme toute commencé à sortir de
l’appartement, tsé.»
Puisque ce cerveau dérangé et pas nécessairement
excusable pour autant a probablement illustré avec précision et de façon bien
imagée l’idée que nos ex-élus se faisaient de nous « les porteurs de carrées rouges », permettez ici
que je corrige le tir puisqu’il faut toujours commencer ainsi dans le monde « politiquement
correct » de nos hypocrites politiciens actuels, « à quelques
exceptions près ».
NON je ne suis pas pour la violence et je conçois
que la violence a souvent deux facettes. L’une est provoquée par le
dérangement, l’autre par la provocation. Dans les deux cas, elle n’est pas une
solution. Et OUI, j’ai porté le carré rouge et avec fierté à part ça. Peut être
l’aveuglement de certains passionnés de la tranquillité à tout prix ne leur permet
pas de faire la différence entre des gens honnêtes, convaincus de la justesse
de leur cause et un noyau de casseurs bien utiles à leur défense, mais je
réaffirme avoir été fier de porter un simple petit bout de tissu rouge en guise
de protestation à l’endroit de la plus grande attaque à la liberté d’expression
qui fut menée en cette province depuis la loi des mesures de guerre lors de la
crise d’octobre en 1970. Et je fais référence ici à la fameuse loi 78, même
critiquée par de grands juristes de la province. Je vous précise que je ne suis
pas « un rat », mais un être humain à part entière, égal à
tous les autres devant Dieu et les hommes. Vos grades, vos titres politiques,
votre richesse, vos supposées responsabilités ne m’impressionnent pas. Assis « sur
la bol » le matin, vous avez la même allure que moi. Malheureusement, je
ne suis pas un « gratteux de guitare » hélas par manque de
talent. Quant à « l’ostie de carré rouge », j’en suis toujours
fier et j’aime bien aussi le qualificatif « d’artisse», car nous le
sommes tous plus ou moins. Tous les êtres humains qui tentent de créer quelque
chose, que ce soit par la plume, le pinceau, le burin ou tout autre instrument,
sont des artistes. Ils laisseront plus en héritage à l’histoire que bien des
gens en position de pouvoir sur leurs semblables aujourd’hui. Quant aux « mangeux
de marde », reste à savoir qui la chient pour que certains d’entre
nous soient condamnés à en manger, cela dit évidemment au figuré, faut-il le
préciser.
GG
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