lundi 3 décembre 2012

Dure dure la vie d’écrivain.

Non, non, ne riez pas. Chaque fois que je ne tiens plus en place parce qu’il me faut écrire quelque chose qui vient de moi et non d’un service commandé, je me dis que ce doit être une maladie quelconque. C’est un peu comme ces maniaques de la voile ou du vol libre qui perdent un peu la boule quand la température les empêche de pratiquer leur sport favori trop longtemps. Eh bien, écrire, c’est pareil! Alors, aujourd’hui, je me suis payé la traite avec ma compagne. Chacun notre bord, elle avec la tablette et le crayon, moi à « varger » sur mon ordi, j’ai plongé un de mes personnages dans une aventure dont il est loin d’être sorti. Maintenant, il faut que je le sorte de ce merdier et je n’ai aucune idée comment je vais y arriver. Voilà de quoi se réveiller la nuit pour trouver une ou des solutions. Eh oui, c’est ça écrire pour… le fun! OK, dites-moi que c’est fou, mais ça ne l’est pas autant que la réalité.

Je ne vous cache pas que par déformation professionnelle, le journalisme international m’intéresse au plus haut point. Cette semaine, ce fut le vote du Canada au Nations-Unies contre la Palestine. Je viens d’écrire une chronique journalistique sur le sujet et je vous fais part de la copie avant parution… vous êtes chanceux et chanceuses hein !

J’ai honte

À l’heure actuelle, j’ai vraiment honte de mon gouvernement fédéral. Alors que par le passé, ce pays s’était fait une réputation de modéré et relativement sympathique envers les plus démunis de la terre, voilà que nos représentants font partie de la mince minorité des 9 pays opposés au statut de la Palestine comme pays observateur, mais non-membre du conseil des Nations-Unies. Quelqu’un aurait-il pu rappeler à notre cher premier ministre que du temps de Jésus, ce pays alors dominé par l’Empire romain était morcelé en diverses provinces dont entre autres la Judée, la Galilée, la Jordanie, la Samarie, la Pérée, la Décapole, et que ce territoire s’appelait justement « La Palestine ». Quelqu’un aurait-il pu lui dire que l’État d’Israël fut fondé en 1948 à la suite d’une guerre qui a fait 8 000 morts dans les deux camps, une déroute des rangs arabes devant l’imposition d’un vote aux Nations-Unies pour créer une terre promise aux victimes de la Shoah, ce qui somme toute était légitime, mais qui a poussé des milliers de réfugiés palestiniens en dehors de leurs terres. Cette situation a créé des camps qui aujourd’hui s’apparentent plus à un pays qu’à un enclos où l’on traite les humains presque comme des bêtes. Et après, l’on s’étonne que ces gens commettent des actes de terrorisme.

Noël approche et nous allons tous nous gaver de bonnes intentions et aussi « d’ignorance », alors que notre pays s’acoquine tranquillement avec ce qui semble de plus en plus au choix d’un camp belligérant plutôt qu’à une neutralité qui pourrait être axée sur la dignité de l’homme, la justice et la liberté de tous les peuples, Israël et la Palestine inclus.

Bonne réflexion à toutes et à tous.

GG

… et pour terminer, voici trois photos de ce matin face à la baie de Plaisance. Le temps ressemblait bien à ce qui se passe dans le monde aujourd’hui. Plusieurs tons de gris et peu de couleurs. Pour être poétique, je dirais qu’il pleuvait dans le cœur des hommes et gris sur toute la Terre, mais même là, la nature sait toujours nous étonner. Je vous souhaite une belle semaine… quand même et à une prochaine. Bye bye.

Balcon A

et soudainement, tout disparut dans le brouillard…

Balcon C puis comme une soucoupe volante, l’Île d’Entrée apparut.

Île d'Entrée

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