lundi 9 mars 2015

Vous avez dit: “Changements climatiques”

 

Un gros hiver

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La chose demeure possible, mais je commence sérieusement à me méfier des spécialistes. Là, je sais, je vais me faire garrocher des tomates « gelées » parce que c’est très mal vu aujourd’hui, d’oser mettre en doute un courant d’idées établies comme vérités immuables. Pourtant, j’ose me questionner sur le phénomène, tant il est devenu « in » d’en parler pour faire peur au monde et surtout, pour tirer profits devant la parade à ce nouveau phénomène planétaire.

Loin de moi l’envie de nier qu’en tant qu’humanité, nous fonçons tout droit dans un mur irréversible d’autodestruction à très brève échéance. Là où j’ai envie d’y ajouter un petit bémol, c’est de tout mettre sur le dos du réchauffement climatique comme explication aux propres erreurs des hommes, car justement, je ne suis pas certain qu’il y a véritable réchauffement planétaire, n’en déplaise aux spécialistes en tous genres. Le TITANIC a bien coulé et il fut construit par des spécialistes. Encore là, je ne nie pas le phénomène, mais je le crois temporaire et surtout, malheur à nous quand la nature va nous faire la leçon.

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Quel bel hiver nous avons eu, mais c’est « Tite puce » qui va être contente de ne plus vivre ça, même si elle s’est avérée une belle petite voiture fiable pendant les deux derniers hivers consécutifs.

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Difficile de ne pas être charmé par tant de beautés hivernales, tant de blancheur immaculée. Pas de vase grise comme en ville, pas d’ombres d’immeubles. Rien que du blanc, pur, immaculé… et froid, mais quelle beauté!

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Même les schtroumpfs et leurs amis ont bien aimé les paysages d’hiver qui se sont présentés devant le pare-brise de leur demeure.

Ce en quoi je crois

Je crois que la terre est surpeuplée de moyens de production et d’articles si indestructibles qu’on s’y empêtre, même au milieu des océans. Je crois que l’appât du gain et la modification de la génétique agroalimentaire vont finir par détruire l’homme. Contrairement à l’autoflagellation qu’on nous sert constamment sur notre taux de pollueur à cause de notre consommation d’énergie fossile, je crois que la surpopulation de la terre et l’ignorance de la concentration d’immenses populations sur des territoires de plus en plus petits produisent actuellement beaucoup plus de déchets concentrés en un lieu donné que si l’être humain avait un meilleur accès à des terres n’appartenant plus qu’à une infime minorité. Je crois que la merde humaine et animale produite par ces immenses fermes d’élevage et bassins de décantation puis stockée en quantité phénoménale en si peu d’espace devient un terreau immensément fertile à la prolifération de bactéries et de virus qu’on ne soupçonne pas encore d’exister. Je crois que toutes ces émanations couplées à la consommation mondiale de pétrole, à la haute technologie de pêche océane et à la production agricole bourrée chimiquement d’accélérants, va finir par avoir notre peau, mais je ne crois pas, du moins totalement, au réchauffement climatique, même si certains glaciers ont fondus et que nos bords de mer ont débordés en maintes occasions.

Et si…

Et si nous cessions de nous construire nos grosses cabanes, nos gros barrages hydroélectriques, nos grands « continents » de sables bitumineux, nos grosses voitures, nos gros bateaux luxueux, nos grands immeubles de cent étages, nos routes qui peuvent paver l’équivalent d’une calotte glaciaire, effectivement je crois que notre chère terre se refroidirait peut-être un p’tit peu. Toutefois, je crois avant tout que dame nature qui n’obéit qu’à une seule loi qui se résume à ceci : « rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme » va nous servir bientôt une leçon de retour à l’équilibre, un retour à son équilibre à elle. Et là, si nous y survivons, je me demande si nous comprendrons la leçon. Une leçon qui dirait à peu près ceci : Comme les saisons, la nature terrestre passe par des cycles, des cycles que l’homme ne connaît pas ou refuse de reconnaitre, malgré toute sa science et ses prétentions. Depuis quelques hivers, ici aux Îles et ailleurs en cette partie Est de l’Amérique, nous avons cru à des hivers avec peu de neige et une température bien clémente pour cette saison hivernale. Puis tout à coup, depuis les trois dernières années, nos petites poupées météorologues de la TV sont devenues toutes terrorisées de voir leur voiture disparaître sous la neige plusieurs fois au cours de l’hiver en plus de se geler les joues fardées avec du moins 30 Celsius en maintes occasions. Il est vrai que ces jeunes personnes ne peuvent se rappeler nos hivers d’antan, ceux des années soixante, où par exemple, ici aux Îles, un coteau de neige de 10 pieds de hauteur était normal tout comme ceux des deux dernières années. La seule différence était qu’en cette époque, on n’avait pas d’argent pour ouvrir les chemins et personne n’avait un urgent besoin d’aller magasiner ou travailler. On était presque tous au chômage et on attendait le mois de mars pour aller à la chasse aux loups-marins.  Alors, le coteau de neige il restait là tout l’hiver et les enfants se faisaient « tabaganner » dessus.

Je vous ai eus!

Bon, je vous ai eu, car vous avez sans doute cru que je ne croyais pas au changement climatique. Effectivement, j’y crois, mais en partie seulement. Bien sûr l’activité humaine est et deviendra encore plus un déclencheur de grands changements à venir, mais je crois aussi que dans son équilibre naturel, dame nature va revenir, non pas comme elle était avant, mais en un nouvel ordre dont nous serons les bénéficiaires ou les perdants. Comme quelqu’un qui pousse et retourne ses draps de lit parce qu’il a trop chaud, il ne faudrait pas que nous soyons comme des punaises qui viennent de se faire expulser de leur paillasse. La comparaison est boiteuse j’en conviens et tout ceci pour dire que je ne crois pas vraiment que l’homme puisse se « r’ virer d’bord » assez vite pour éviter la catastrophe. Pour en arriver là, il faudrait qu’il change sa façon de diriger le monde, qu’il devienne équitable et juste en plus de renverser son économie pour la mettre au service du plus grand nombre plutôt que la concentrer en moins de 1 % de l’ensemble des habitants de cette planète.   En attendant, en plus de faire un effort individuel et collectif pour diminuer nos trains de vie, il nous reste à espérer vivre un été « qui aura de l’allure ».

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Bonne semaine à toutes et à tous.

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