jeudi 9 novembre 2017

Et si les anges existaient?

… Et si les anges existaient !

*Presque toutes les religions disent que les anges existent. Certaines les imaginent comme des êtres qui nous ressemble, d’autres les qualifient d’esprits qui se servent des humains soit pour faire le bien, soit pour faire le mal, tout dépendamment de la lumière dont ils témoignent. Et si j’en avais rencontré un ?

Je n’ai pas été très actif sur les réseaux sociaux depuis exactement la fête des pères. Toutes mes excuses à mes 850 amis FB. Disons que cette dernière période ne fut pas des plus agréable, ceci sans toutefois dramatiser trop une de ces périodes de la vie qui vous chamboule assez vite merci, toute votre existence. Et c’est en ces moment-là que quelque chose, plutôt quelqu’un, se trouve sur votre route sans que vous sachiez vraiment pourquoi.

Je sortais d’un centre d’achat alors qu’il faisait nuit et froid. Une femme, je dirais dans la quarantaine, peut-être un peu plus, était là, tenant un carton dans ses mains sur lequel était écrit «J’ai besoin d’aide-Merci». Elle grelottait et tous les clients du centre d’achat passaient devant elle, les bras chargés de victuailles, baissant la tête et faisant semblant de l’ignorer. Pas meilleur qu’un autre, je fis de même tout en pensant que j’avais assez de mes problèmes sans m’occuper de ceux des autres. Pourtant, après une cinquantaine de pas, je fouillai dans mes poches et réalisai que j’avais en petite monnaie quelque chose comme 2$. Pris en quelque sorte d’un état second, je me vis revenir sur mes pas sans trop y penser. Habituellement, les rares fois que je donne ainsi, je ne regarde pas la personne et me contente de passer vite, comme si j’avais peur d’attraper un quelconque malheur. Mais cette fois-là, j’ai approché la dame, je l’ai regardé dans les yeux et j’ai mis dans sa main tout ce qui me restait de petite monnaie.  Elle a plongé ses yeux dans les miens et j’y ai vu à la fois une tendresse et une détresse qui m’ont subjugué. Puis, calmement, en me tenant la main dans la sienne, elle m’a dit :«Que le meilleur vous arrive monsieur». Et là, bouche-bée, je suis reparti sans dire un mot jusqu’à ma voiture.

Une fois assis derrière le volant et pour une raison que j’ignore, je me suis mis à pleurer abondamment. Pourtant, je n’étais pas triste du tout. Au contraire, j’avais l’impression d’une douce caresse sur mon âme en peine qui venait de vivre des moments difficiles au cours des derniers mois.  Je n’arrivais tout simplement pas à assimiler ces paroles si doucement prononcée et ce regard d’une profondeur qui en disait long sur la souffrance humaine… et c’est cette personne qui venait de me dire : «Que le meilleur vous arrive, monsieur.» … elle qui semblait en avoir tant besoin. Eh bien, vous savez quoi! Je sais que certains vont penser que je me suis fait avoir et pourtant. Je me fous de ce que cette personne a eue comme vie, ce qu’elle a fait de son argent, qu’elle soit ou a peut-être été une droguée ou affligée de toute autre accoutumance. Tout au long de la soirée, j’ai aimé penser qu’elle a amassé assez pour ses besoins. Qui sait, c’était peut-être pour donner à un enfant ou tout simplement pour se payer un petit repas, qu’en sais-je. Mais je le répète, je m’en fout, car vous savez quoi!- ce soir, je vous souhaite à vous toutes et tous, mes 850 amis FB, … «QUE LE MEILLEUR VOUS ARRIVE… À VOUS TOUTES ET TOUS.»


Bonne soirée.     

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