dimanche 25 novembre 2012

Dans la peau d’un autre personnage

Dans le processus d’écriture que nous avons entrepris Dominique et moi, chacun d’entre nous doit entrer dans la peau de multiples personnages dont certains sont parmi les principaux sujets. Alors que Dominique joue le rôle de Alice la policière, j’en suis à deux personnages complètement à l’opposé l’un de l’autre, Robert le journaliste et Philippe le…… mais je ne vous en dis pas plus. Tout ce que je tiens à ajouter ici, c’est que l’ajout de ce personnage dans la construction de notre roman vient l’enrichir et compléter en partie les morceaux du « puzzle » qui, nous l’espérons, vous mènera d’évènements en intrigues jusqu’à la toute fin de cette histoire policière qui se passe aux Îles de la Madeleine surtout, mais aussi ailleurs dans le monde, cependant en moindre partie.
Si les choses se déroulent comme prévu, nous devrions avoir terminé le premier jet (le manuscrit brut) d’ici la fin décembre. Ensuite, ce sera les nombreuses révisions, un comité de lecture et la touche finale avant la mise en marché. Ce serait fantastique si nous pouvions faire notre lancement lors de l’évènement « Livre en fête » en avril prochain. Nous croisons les doigts.
En attendant, comme ce blogue se veut un peu de tout et que les bateaux occupent une grande partie de mon univers, permettez que je partage avec vous une autre photo prise de notre balcon au cours de cette semaine. J’en ai quelques dizaines comme celle-là, toutes prises au même endroit et jamais une n’est identique à l’autre. Disons que j’apprécie au plus haut point le bonheur de voir un paysage si changeant de jour en jour alors que d’autres sont condamnés à râler dans leur voiture pour se rendre au travail ou à regarder les murs de ciment en face de leur fenêtre. Merci mon Dieu.
GG PB240008


lundi 19 novembre 2012

Grrrrrrrrr….!!!! l’informatique

Comme l’a bien expliqué Dominique dans son blogue www.sousuneloupe.blogspot.ca mon ordi m’a joué une blague que je n’ai pas appréciée sur le coup. Après 4 pages bien ficelées agrémentées d’une recherche technique ardue… pouf!!!!!….Microsoft a décidé sans m’en avertir de faire une mise à jour de ma machine suivie d’un redémarrage. Manque de pot, même si j’avais calibré Word pour un enregistrement automatique aux 10 minutes, l’animal n’a pas fonctionné.

Bon je sais, il y a pire que ça dans la vie. Aujourd’hui, il est calibré pour enregistrer toutes les trois minutes et j’ai repris mon texte en entier, même que je crois l’avoir sensiblement amélioré.

Écrire est un long processus exercé par des personnes souffrant d’une forme de masochisme littéraire, surtout dans la langue française. J’ai tout fait pour m’en guérir, mais la maladie revient chaque fois que je suis demeuré plus de deux jours sans écrire. Alors, autant vous parler de mon personnage vivant dans le manuscrit que Dominique et moi sommes à rédiger.

Robert est journaliste lui aussi. Il fait bien son travail dans sa petite communauté des Îles de la Madeleine, mais il en voudrait plus. Alice, la policière lui tombe sur les nerfs et ils sont souvent à couteaux tirés, mais comme Robert est un célibataire endurci par les déceptions et la crainte de souffrir, il cache sous son cynisme une admiration pour cette agente de l’ordre.

Voilà, je ne vous en dis pas plus sur le personnage… pour aujourd’hui.

PA100017 (1) 

J’ajoute que mon Caramello est toujours à donner. Je l’aime beaucoup et il est de plus en plus joli et actif, mais hélas, pour la raison que vous savez, je ne pourrai le garder bien longtemps. Là justement, je quitte cet écrit pour aller lui installer sa bouillotte dans la remise, sous les linges qui lui servent de matelas, car il fait froid maintenant. 

Donc,  A +

mercredi 14 novembre 2012

Il m’en reste un…à donner.

 

…et ici je parle du petit chat que j’ai trouvé sous ma remise alors que sa maman (une chatte errante) fut écrasée sous les roues d’une voiture. Pourquoi acheter  en animalerie alors que moi, je vous l’offre et je suis prêt à prendre une entente avec une ou des personnes sérieuses quand à un partage des frais si un examen chez le vétérinaire et une séance de toilettage sont souhaités.

Caramello…et son nom est  Caramello (nom officieux «interchangeableSourire»)

…à venir: L’évolution de notre manuscrit et autres bizarreries courantes.

 

À un autre tantôt. 6-1702

samedi 10 novembre 2012

D’autres pages s’ajoutent à notre manuscrit

PantouflesLes pantoufles de ma blonde. C’est ce que je vois quand je quitte du regard mon ordi afin de plonger dans mon imaginaire. Pensez-vous qu’il y a de quoi devenir assassin…Sourire!….«Cé une joke bien sûr».

…et puis quand je regarde sur ma droite, je suis doublement inspiré. PB030015 

 

Des crimes chez les Madelinots?

Des crimes chez les Madelinots sont-ils possibles? – oui, surtout à travers le prisme d’un roman policier. Il faudrait d’ailleurs être naïf pour croire que cela n’existe pas dans la réalité, les habitants des Îles de la Madeleine n’étant pas différents des gens habitant le continent. Si la maxime « aux Îles, c’est pas pareil » est souvent plus que vraie, il n’en demeure pas moins que cet archipel, véritable canevas de la vie moderne est en somme, un microcosme de la société Québécoise dans son ensemble.

Peut-être est-ce pour cela que Dominique et moi avons choisi notre lieu de résidence comme toile de fond à toute une saga totalement imaginaire, mais, du moins nous le souhaitons, parfaitement plausible dans un tel archipel. Toutefois, pour nous, le défi est double. Elle est écrivaine, moi je suis chroniqueur et journaliste de métier. Nous avons donc chacun notre perception de la fantaisie, de la romance et de l’intrigue. Pourtant, nous avons choisi d’écrire un roman policier dit : «à quatre mains», c’est à dire que chacun dans notre bulle, à partir d’un même fait, nous entrons dans deux personnages atypiques, plongés en plein cœur de l’action criminelle et judiciaire. De mon ordi, je joue le personnage de Robert Jomphe, journaliste et Dominique, de son ordi, joue le personnage d’Alice Grandmaison, la policière. Comme nos passés littéraires ne sont pas les mêmes, les défis sont grands, complexes et en même temps, passionnants. Parmi les nombreux dangers et les défis reliés à cette aventure littéraire, il est important de séparer la vraie vie de Dominique et Georges de celle de Alice et Robert, ce qui dans le feu de l’écriture n’est pas toujours évident.

Depuis les derniers jours, nous avons couché sur papier, euh!, sur clavier devrais-je dire, une vingtaine de pages qui se sont ajoutées aux nombreuses autres rédigées depuis l’automne dernier. Notre récit évolue avec les saisons, avec nos découvertes, avec toute la passion qui nous anime pour ce genre littéraire. Ici je dois préciser que ce genre est tout nouveau pour moi et il me passionne au point de ne pas toujours en dormir la nuit. D’ailleurs, je souhaite ardemment que le résultat final transmette à nos futurs lecteurs cette même ardeur dotée d’un intérêt à parcourir le roman de la première page jusqu’à la fin.

Personnellement, je préfère vous entretenir de mes coups de cœur et de mes coups de tête vécus en traçant ma part de toute cette histoire. Ainsi, au cours de la dernière semaine, j’ai eu grand plaisir à entrer dans la peau d’un autre personnage que je tiens à garder secret, mais qui m’a tellement envahi que j’en ai rêvé à quelques reprises. Dites-moi que je suis un peu fou et cela ne m’offensera pas. Je crois sincèrement qu’il faut être ainsi pour écrire quelque chose qui puisse être partagé avec d’autres personnes… enfin, c’est une des façons possibles de rejoindre son lecteur et à chacun sa manière. Moi c’est la mienne et elle n’est pas toujours reposante, je l’avoue. Monsieur Tylenol et monsieur Advil sont souvent mes compagnons d’infortune, mais ça, malheureusement, je ne peux les contacter pour leur extirper un peu d’aide monétaire, même si je participe à leur fortune bien réelle.

Techniquement parlant, j’ai trouvé difficile de donner des noms à nos personnages, puisqu’ils doivent être pour certains d’entre eux du moins, à connotation acadienne puisque la trame de fond se passe finalement en pays de souche acadienne. Il sera inévitable que des gens portent les noms utilisés dans ce roman, mais en tous points, il n’a jamais été et ne sera jamais de notre intention, de se servir du nom d’une personne dans le but de décrire sa vie réelle plutôt que d’une histoire issue totalement de notre imaginaire collectif.

Bon, voilà, vous en savez assez pour cette semaine. Je vous fais cadeau en début d’article de quelques photos inspirantes prises à partir de notre lieu de création à tous les deux. Et comme on dit ici : « À la rvoyure ».

GG

vendredi 2 novembre 2012

Un roman en devenir


Ma compagne Dominique et moi sommes à écrire un roman policier (à deux mains). Sur son blogue, www.sousuneloupe.blogspot.ca , elle vous explique notre démarche. Bien qu'elle ait déjà publié trois romans et possède plusieurs manuscrits dans ses tiroirs de bureau, écrire de cette façon-là est une première pour nous deux. Bien sûr, qui dit roman policier ou « polar », dit meurtre, intrigue et chasse à l'homme. À ce jour, nous en sommes à environ 160 pages de manuscrit et nous avons tellement envie d'écrire qu'il faut se freiner mutuellement pour laisser place à chacun son histoire dans son rôle respectif. Je précise qu'il s'agit d'une fiction et que le tout sort de notre imaginaire à tous les deux à travers les personnages que nous avons créés. Les Îles de la Madeleine font une excellente toile de fond pour un tel roman et au cours des prochaines semaines, nous aurons le plaisir de vous informer de l'évolution de nos héros, mais sans jamais vous dévoiler le texte bien sûr. Disons que pour débuter, je joue le rôle d'un journaliste. Rien de surprenant là-dedans pour ceux et celles qui me connaissent. Toutefois, ce que vous allez découvrir quand le roman sera publié sera un tout autre personnage dans lequel j'ai enfilé la peau et le cerveau. Heureusement, il ne s'agit pas de moi, du moins je l'espère. 

Là où nous demeurons, le panorama à l'arrière de la maison est fantastique et source d'inspiration continue. D'ailleurs, le paysage n'est jamais le même, jour après jour et Dominique et moi sommes en compétition pour qui va faire la meilleure photo du jour presque chaque fois. Comme elle sur son blogue, je partage avec vous une de ces photos, un certain matin où l'Île d'Entrée était bien bizarre. 

Donc, à la prochaine.