jeudi 22 octobre 2020

 Pour ne pas devenir fou !



Voilà! -

comme disent les français pour tout et pour rien. Je viens de mettre au four un pâté chinois sur fond de musique de Beethoven. Cela risque de calmer ma petite montée de lait ce matin. Avant-hier, allant passer un scan au CHUM et ayant oublié ma gourde d’eau, j’ai décidé à la sortie du métro de m’acheter une bouteille d’eau d’une marque connue. Prix : $1,69. J’ai sorti ma carte de crédit et non, on l’a refusée. Pourquoi? – parce qu’en bas de 5$ d’achats, ici on n’accepte pas le débit, ni le crédit, ni le cash. WOW ! «Y yous qu’on s’en va »comme dirait Yvon Deschamps. Deux jours auparavant, j’étais chez Canadian Tire avec carte de crédit plus 60.$ de monnaie papier canadienne dûment reconnue comme ayant valeur légale au Canada. C’était un reste d’avant COVID du mois de mars dernier. À la caisse, un écrit suggérait gentiment d’utiliser la carte de crédit dans le but de protéger, disais-t-on le personnel des caisses. OK, même chose chez Wall-Marde juste à côté. Et les virus, ils n’aiment pas le plastique alors ???? Je crois que vous me voyez venir là ! Comme j’ai toujours payé ma juste part d’impôts, du moins au meilleur de mes connaissances et selon mon comptable annuel, je me permets ici de développer une idée…juste une idée comme ça. Si j’avais payé cash dans un de ces magasins, CT saurait qu’il a vendu « x » nombre d’articles et c’est tout. Cependant, avec ma carte de crédit, CT sait mon nom, mon adresse, mon numéro de téléphone, ce que j’ai acheté chez eux depuis des mois, voir des années même, en plus de connaître mes habitudes d’achats, mes préférences en peinture et «gugus» en tout genre. Pas si mal quand même. Quant à la compagnie de carte de crédit, en plus de savoir combien je dépense pour vivre, je dirais plutôt survivre de ces temps-ci, ils connaissent mes achats en tout genre, médicaments, « donc maladies potentielles », habitudes de vie, nourriture habituelle, si je fume ou pas…etc…etc. Encore mieux, si je vends via internet ou dépose temporairement en cash un montant après-vente légale d’un bien non taxable comme par exemple un bateau, un frigo ou quoique ce soit d’une valeur qui ne concorde pas avec mes revenus ou style de vie, oh là là !...je risque d’avoir un téléphone de nos « gouvarnements ». ( Monsieur, vous avez déposé dans votre compte en banque un montant légèrement supérieur à 5,000. $ Comme vous ne déclarez qu’un revenu de 15,000.$/année, pouvez-vous nous expliquer,) ceci dit en toute politesse. « Ben oui cher ! » Je me suis arraché le cœur et les trippes pour acquérir au cours des 10 dernières années avant ma retraite, un petit voilier, un costume de plongée en apnée et un gilet de moto que je viens de vendre parce que je n’ai plus les moyens de payer assurances et marinas. Voilà, c’est tout monsieur. Évidemment, cette situation est fictive, du moins en partie, mais non moins crédible. Je sais que certains vont avoir envie de me dire : « Georges, c’est merveilleux. Plus personne ne pourra travailler au noir et les gens devront respecter les lois économiques sans pouvoir se défiler devant leurs obligations légales »VRAI ! et jusque-là, je suis capable non seulement de comprendre, mais aussi de respecter « la loi ». Toutefois, là où je décroche, c’est quand la finance mondiale (Banques, visa, mastercard et toutes les autres formes de crédit pré-approuvé) utilisent la présence de l’actuel virus COVID pour nous enfoncer dans la gorge la monnaie plastique sous prétexte de nous protéger de la maladie et de tous les bandits de la planète. Et notre vie personnelle, confidentielle en prend pour son rhume. Même en acceptant cette forme de monnaie dans sa totalité dans les mois à venir et ceci en permanence sous prétexte de nous protéger, nous les petits consommateurs et épargnants de ce monde, je ne serai jamais convaincu que les grands détenteurs de fonds monstrueux dans les paradis fiscaux vont se voir obligés de justifier leurs investissements, leurs cachettes et les sommes phénoménales qui glissent dans les filets d’un juste impôt devant les grands déficits de ce monde actuel. Ma crainte réelle est qu’on nous prêtera que des chiffres virtuels via nos tablettes et ordis en tout genre et selon nos besoins de base essentiels, mais qu’en retour, nous devrons sacrifier notre confidentialité, notre intimité, peut-être nos amours (distanciation sociale oblige actuellement et qui risque de devenir la norme une fois le virus parti) et en gros, notre liberté. C’est déjà commencé d’ailleurs. Si c’est ça être un complotiste, alors j’en suis un et pourtant je refuse ce qualificatif fourre-tout. Les histoires rocambolesque et toutes farfelues qui circulent à propos des complotistes me donnent la nausée. Personne ne contestera le fait que le but d’une entreprise est de progresser, de faire des profits et surtout de capter des opportunités de progression. Et il nous faudrait croire que le monde de la finance mondiale est différent? NON, je ne crois pas au complot mondial, pas encore, mais je crois aux OPPORTUNISTES de tous acabits et le présent virus est une excellente « OPPORTUNITÉ » pour qui souhaite dominer le monde sans passer par les hauts et les bas de la contestation publique et s’il y a guerre, tant pis, la vente d’armes des deux bords du conflit sera encore plus payante. La peur et le contrôle serré de nos porte-monnaie ajoutés au martèlement de la « rectitude politique, historique et économique » sont des armes drôlement puissantes et surtout « payantes ».   On a divisé le monde en deux clans et on nous répète « ad nauseam » le mot COVID alors que nos médias qu’on dit crédibles, n’osent jamais poser les vraies questions qu’on peut se poser sur l’avenir qui nous attends après cette vague virale que je crois réelle, car ils ont peur d’être catalogués dans un camp ou un autre. Trois années d’études en communications avec option publicité marketing m’ont au moins appris une chose. « Un mensonge ou une demie vérité, ce qui est encore pire, prononcée et martelée à répétition, devient dans le cortex cérébral de la personne visée,,,une vérité ».On a qu’à regarder monsieur « fake news »Donald Trump et ses fidèles à propos de la pandémie pour se rendre compte que ce constat est véridique chez ceux qui ne sont pas doués de la faculté d’analyse ou qui ne veulent tout simplement pas s’y intéresser. OUI, je crois que le virus COVID 19 existe et qu’il peut être dangereux, surtout pour les gens comme moi, ( 71 ans et plus ) et en attendant que la vague passe, je porte le masque, je me lave les mains souvent et je garde mes distances. Je me sens aussi « tagué » à cause de mon âge de retraité, donc non rentable pour la société de demain, une fois qu’on aura « formaté les jeunes »par la peur pour leur présenter peut-être, comme le dit Aldous Huxley dans son roman universel « LE MEILLEUR DES MONDES ». Alors que nous, « les vieux »nous ne serons plus là…heureusement. Alors, ce matin, je retourne à mon pâté chinois sur fond de musique de Beethoven, par la suite je vais faire un tour de bicyclette, travailler sur mes mémoires, une entreprise qui devrait durer tout l’hiver et puis fabriquer des petites maquettes en papier en attendant peut-être…un monde meilleur, un VRAI monde meilleur. J’ai alors fermé la radio aussi, car en une heure ce matin, j’ai entendu dix-neuf (19) fois le mot COVID. Comme lavage de cerveau, on ne fait pas mieux. Encore chanceux qu’on ne m’interdise pas de fermer la radio.



 

Georges Gaudet 

samedi 3 octobre 2020

 Comme une promesse

« C’est beau la mort, c’est plein de vie dedans »…Félix Leclerc. 


Les feuilles sont presque plus belles juste avant de mourir, un peu comme un baroud d’honneur devant la fatalité. Voilà à quoi je pensais devant l’arbre qui tente depuis quelques années de s’appuyer sur mon balcon. Devant ce monde qui dérape, devant cette laideur humaine, devant l’écroulement de nos sociétés sous le poids de la consommation, de l’exploitation et de l’opportunisme malsain, la beauté de ces feuilles se laissant toucher de mon balcon me rassurait. Ces feuilles me disaient que le temps était venu de faire une pause, de regarder, de réfléchir et comme une promesse, de revenir à la vie, à une vie saine, une vie qui reviendra comme une promesse d’un nouveau printemps, un jour, après que la mort blanche les aura purifiées. Si j’écrivais un livre pour enfant, un livre qui s’adresserait aux adultes, j’y raconterais que les feuilles m’ont parlé, qu’elles m’ont dit que la mort n’existait pas, que ce n’était qu’un passage vers une nouvelle vie, de nouvelles couleurs, une nouvelle chaleur et surtout, qu’il ne fallait surtout pas avoir peur. Et elles ne m’ont pas dit Adieu, mais un simple au revoir, juste avant de tomber en tournoyant comme des centaines de petits anges partant enrichir la terre pour qu’elles reviennent me parler de leur paradis, de leur renaissance, demain, un certain jour de printemps. Et puis tout à coup, ce monde me parut beau, vert, bleu, ensoleillé. Comme l’Amérindien le dit, j’ai entendu Dieu (le grand manitou) respirer et rire à travers ces feuilles, ces arbres, ces écureuils et ces fleurs.

mardi 22 septembre 2020

Je l'avais écrit

 « UN CRI DANS LA DUNE »


Je l’ai écrit en 2002 ( 700 exemplaires vendus ) et en voici une version revisitée, éditée à nouveau dans sa forme intégrale en version PDF  - 36 pages ( 2.98.$ ), disponible sur votre portable, tablette ou « smartphone » comme disent les français. Vous y verrez un portrait plutôt annonciateur de ce que nous vivons aujourd’hui à travers le monde. Comme pourrait dire mon père : « Je vous l’avais bien dit. » Une version papier est aussi disponible, toujours en PDF ( format  81/2 x 11 ) artisanale et difficile de l’offrir en bas de ( 10.$ ) compte tenu des frais postaux. Pour toute commande, virtuelle ou papier, communiquez avec moi via mon adresse courriel ou messenger et le tout payable via interac après entente. Je vous remercie à l’avance de respecter mes droits d’auteur. Georges Gaudet 




jeudi 10 septembre 2020

Suis-je dans le bon camp ?

 NOUS SOMMES EN GUERRE

 

« L’humanité entière est en guerre » devrais-je écrire, mais ce qui est pire, elle combat un ennemi invisible. Je me souviens de ce soldat ayant survécu à la guerre du Vietnam qui, lors d’une entrevue disait ceci: « Nous avons perdu cette guerre devant un ennemi invisible. » En effet, l’ennemi pouvait se trouver partout, autant dans la jungle que dans un réseau de tunnel digne des catacombes ou en pleine ville de Saigon, au marché comme dans les bordels de la ville. Même l’enfant courant vers le soldat avec un panier rempli de fruits à lui offrir était souvent abattu par précaution, puisque souvent, pauvre martyr, une grenade avait été placée sous le tas de fruits.

 

Eh bien! C’est ce que nous vivons aujourd’hui de façon similaire, mais avec une légère nuance. Alors que dans les conflits passés, la plupart des belligérants croyaient en leur cause, il nous arrive aujourd’hui de douter de notre allégeance. Sommes-nous du côté des complôtistes, des idiots ou des gens supposément bien avertis, bien informés? Faisons-nous face à une conspiration mondiale menée par quelques grands manipulateurs universels qui rêvent de soumettre l’humanité à leur production de masse commune tout en se réservant un totalitarisme décisionnel sur toute vie humaine ? –À moins que ce ne soit qu’un autre combat contre un virus à saveur de pandémie risquant de nous détruire tous. Évidemment, chacun tire les conclusions selon le perçu à travers ses propres lorgnettes. Et devant ces incertitudes, il y a lieu de se demander si nos dirigeants politiques actuels sont de mèche avec le monstre ou simplement perdus, démunis, sans véritable perception globale devant cet ennemi invisible qu’on appelle « virus ». Sont-ils en train de nous mener volontairement vers un champ de mines, ou en toute bonne foi, sont-ils en train de nous fournir des fusils de bois contre un ennemi doté de canons antichars et de surcroit, invisible.

 

Que ce virus soit naturel ou créé de toutes pièces par le « génie » humain n’y change rien. Les effets sont les mêmes. Comme dans toute guerre, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Il faut cependant se demander qui sont ces « autres ».  Des centaines de milliards de dollars et lingots d’or bien à l’abri dans des paradis fiscaux, l’augmentation facile de la valeur des parcs immobiliers appartenant à de grands Trusts internationaux, la progression fulgurante de la valeur de l’or sur les bourses planétaires, de grandes chaînes de biens essentiels tout comme de grandes pharmaceutiques qui ont vu leurs profits atteindre des sommets planétaires, des firmes pharmaceutiques prétendant combattre le cancer et qui achètent à coup de milliards, la plus grande compagnie productrice d’aliments génétiquement modifiés, soupçonnés d’être en partie responsables de cette terrible maladie. La disparition presque instantanée de la monnaie papier sous le prétexte de limiter la propagation d’un virus et dans les faits, une excellente diversion pour s’informer et analyser les habitudes et nécessités de consommation de chaque individu sur la planète au moyen de ces immenses et gargantuesques banques de données numériques. Voilà de quoi inquiéter n’importe lequel individu qui tente un tant soit peu de s’informer à diverses sources. Quant à savoir qui dit vrai, voilà le véritable dilemme et il ne manquerait plus que la vérité se situe entre les deux extrêmes. 

 

 

Et pendant ce temps, le petit marchand s’écrase, le cultivateur bio ou simplement à petite échelle se fait acheter sinon bouffer par ces immenses compagnies rêvant d’ouvriers peu rémunérés et surtout bien obéissants parce qu’ils n’ont pas le choix. Les compagnies fragiles et/ou trop fluctuantes s’écroulent, la voie numérique diminuant d’autant les nécessités de voyager tue littéralement le transport de masse, ouvrant comme unique possibilité l’avenue du transport corporatif et la liste s’allonge. Les prix de l’immobilier et des loyers montent à une vitesse subsonique, privant ainsi d’un véritable toit environ 99% de la population terrestre, quand ce n’est pas tout simplement la création de foyers de famine disséminés à travers les continents. La corruption règne partout et les budgets gouvernementaux explosent, des pays entiers sont en faillite, des marées humaines tentent d’émigrer vers des endroits plus viables et pour finir, la Terre, notre bonne vieille Terre s’essouffle, sue et se révolte. En gros, l’humanité entière ou presque…a peur.

 

LA PEUR

Un véritable virus invisible, sournois, incontrôlable, tueur sans merci existe indéniablement. Qu’il soit de nature artificielle créé par le « génie »humain ou qu’il soit issu de la nature n’y change rien. Personnellement, celui qui écrit ces lignes s’en fout puisqu’il donne les mêmes résultats. Qu’il y ait complot ou pas, il y a certainement OPPORTUNISME. Merveilleuse occasion pour analyser les mouvements de marées humaines en toutes circonstances et les taux de soumission, de croyances et de peur auprès des différents peuples de cette Terre. Merveilleuse occasion pour se débarrasser des improductifs, pauvres retraités (même ceux qui ont contribué pendant toute une vie à tenter de bâtir un monde meilleur). Merveilleuse occasion pour qu’au nom de la prudence et surtout de LA PEUR, on déshumanise l’âme humaine en éloignant l’être humain de l’amour par la distance, l’interdiction de tenir la main des mourants, alors que bien protégé, le personnel soignant et le type de la morgue, lui, peut approcher celui qui quitte ce monde ou qui l’a déjà quitté. Merveilleuses occasions pour séparer les véritables couples aux adresses différentes, ou condamner l’être humain à l’amour masqué, capoté, à l’enfermement en cage des vieux sous prétexte de les protéger afin qu’ils laissent la place pour les générations plus jeunes, promesse d’une plus grande facilité d’adaptation au nouveau monde. Merveilleuse occasion pour soumettre la masse humaine à une monnaie unique, une monnaie plastique dont la facilité de contrôle sera bientôt présentée comme la protection ultime contre toutes transactions frauduleuses tentant d’éviter le paiement des impôts des particuliers.

 

L’ennemi est invisible, même celui qu’on croit voir. Il est mal vu de citer de vieux textes qui nous avertissaient de ce qui nous arrive, mais ils existent. On traite d’imbéciles ceux qui questionnent et se questionnent, rendant par ce fait, douteux le verbatim de ceux qui se targuent de l’étiquette de spécialistes. Jéricho est tombée, Jérusalem est tombée, les tours de New-York sont tombées, le Titanic a coulé, des avions s’écrasent, des astronautes brûlent dans leur capsule, des  barrages s’écroulent…des vaccins sont parfois ou souvent inefficaces. Et tout ça fut construit et réalisé par des spécialistes.

 

Un ami m’a dit un jour : « Devant l’inconnu, devant l’incertitude ou l’improbable,  je m’abstiens » et ma grand-mère disait souvent que la vérité c’était comme la crème dans une tasse de thé. Elle finit toujours par monter à la surface. Alors, j’attends ! C’est pourquoi je suis les directives de nos dirigeants d’aujourd’hui. Je porte le masque en public, je respecte la distanciation suggérée ou imposée et je me lave les mains une dizaine de fois par jour en plus de laver ma vaisselle dans un évier, mais pour combien de temps ? Le temps de gagner une guerre légitime ? Ou le temps qu’il faudra pour soumettre l’humanité à un esclavage permanent ? Un vieux texte tout court me dit qu’il se passe quelque chose de bizarre en notre monde d’aujourd’hui et beaucoup d’entre vous ne le liront pas sinon qu’en cachette. Il s’agit de l’Apocalypse de Jean, chapitre 13, verset 17 et 18. Pas besoin d’être croyant, chrétien ou témoin de Jehova pour ça. Je n’en sais rien et je dors,…mais d’un œil seulement ! 

 

Georges Gaudet 

dimanche 31 mai 2020

L’amour à l’envers

Je sais, ce n’est pas très populaire de parler de ce sujet en ces temps de folie à travers le monde. Ce matin je me suis réveillé les dents serrées, la mâchoire barrée. Mauvais signe!...et non ce n’est pas le covid. Je suis habitué à cette réaction de mon corps depuis des années. Cela m’arrive chaque fois que je me retiens d’écrire à propos de quelque chose qui me fait mal psychologiquement et que je refuse de coucher sur papier dans l’immédiat. Ce matin, ce fut la chanson de Gabriel et Évangéline qui m’a soulevé les paupières via mon réveil «googoulé» sur des chansons françaises. Je croyais sortir d’un cauchemar oublié mais hélas, pour me retrouver dans un autre bien réel celui-là. 

Est-ce que la chanson terminée sur le pardon d’Évangéline envers ce monde qui lui avait refusé l’amour de son Gabriel parce que ce sort lui avait «accordé» le bonheur triste ou le «privilège» de tenir l’homme de sa vie mourant dans ses bras m’a interpelé plus qu’à l’habitude? -Étais-ce que la suite de cette chanson fut suivie par le score actuel des victimes de cette merde de virus annoncé comme s’il s’agissait des résultats d’une partie de hockey a fait que je me suis senti si morose? Je n’en ai pas la réponse, mais j’ai pensé à toutes ces mains mourantes qu’on a laissé seules, sans être tenues par des mains amoureuses et vivantes, ce lien essentiel en rite de passage vers l’autre côté du miroir de la vie. J’ai pensé au privilège douloureux mais essentiel que j’ai eu de tenir dans mes bras ma mère et par la suite mon frère, plus jeune que moi, passant de l’autre côté de la vie. J’ai pensé à mon père en plein coma et à qui j’ai pu parler comme s’il m’entendait tout en lui tenant la main d’une part et en caressant son front de ma main libre. Comme il est triste aujourd’hui de savoir qu’on a refusé ce privilège à des familles, des enfants dont les parents étaient mourants au nom de leur soi-disant propre sécurité. À Tout le monde en parle, la spécialiste des épidémies, la Dre Johanne Liu a dit : «Quand j’étais en Afrique de l’Ouest…on s’est fait tout pardonner par la population. La chose qu’on ne nous a pas pardonnée, c’est d’avoir laissé mourir les gens tout seuls». 

NON ÇA NE VA PAS BIEN
Quelque chose cloche dans ce système et je me demande encore si les positions adoptées par ceux qui nous dirigent se rendent vraiment compte du désastre à venir de leurs décisions, à moins qu’ils aient fait l’équation suivante : «Combien de morts à cause du virus versus combien de morts à cause du confinement et des restrictions à plus long terme?»et qui sont ceux qui les conseillent ! J’ai 70 ans, je ne prends aucun médicament et selon mon médecin de famille, en bonne santé. «Tu es un toff»…ce sont ses paroles. Pourtant, tout autant que mes consœurs et confrères du même âge et/ou plus avancé, on nous a dit : On vous aime tellement qu’on tient à vous protéger. Pour ce faire, on va vous enfermer, vous interdire de sortir, vous suivre à la trace si vous y êtes obligés, car vous êtes les plus vulnérables de la société. Plus que cela, les couples véritablement amoureux, disons-le, qui couchent ensemble et qui n’ont pas la même adresse civique doivent être séparés sous peine d’une amende de plus de 1500.$/chacun. Disons qu’un pareil montant pour des gens riches ne signifie pas la même chose que pour un couple pas mal plus pauvre. Et moi qui croyait bien naïvement que l’amour, ça ne s’achetait pas! …mais s’ils ont la même adresse, disons qu’ils peuvent dormir ensemble sans aucun problème. C’est comme interdire aussi aux plus jeunes de ne surtout pas tomber amoureux en ces temps-ci, à moins de s’aimer à six pieds de distance. Un «french»par internet n’a certainement pas la même saveur que le vrai de vrai, mais peut-être que les autorités ne le savent pas ! Dit autrement, c’est comme si on avait dit aux 70 ans et plus, on vous aime tellement qu’on vous met en prison pour vous protéger. N’est-ce pas ce qu’on fait au criminels? On les prive de leur liberté la plus élémentaire et on leur permet « la roulotte d’amour » sous conditions et pour un temps déterminé ! 

Il y a malheureusement une autre lecture que l’on peut faire de tous ces évènements. Nos gouvernants ont eu tellement « la chienne» que les plus âgés prennent toute la place de leurs lits d’hôpitaux à cause de leur supposée vulnérabilité, indépendamment de leur état de santé individuelle, qu’ils ont «emprisonné» tout le monde en fonction d’un foutu chiffre. Un des effets pervers de cette décision fut que les «vieux de 70 ans et plus»furent identifiés comme les propagateurs du virus et non l’inverse. Le mur à mur est plus facile à appliquer quand on ne sait pas quoi faire d’autre, pas vrai ? Et voilà que l’aide arrive. Le scandale des CHSLD de par son ampleur déjà connue depuis des décennies, vient d’éliminer dans une tristesse et un scandale absolu, une très grande partie des plus vulnérables de la société. Comme par hasard, maintenant que « la courbe est aplatie» ou commence à « s’aplatir», c’est l’économie qui devient la priorité. Ouf!...on a eu chaud et dépêchons-nous maintenant d’oublier ce mal qui continue de ronger nos sociétés occidentales, c’est-à-dire l’abandon des personnes âgées dès qu’elles ne sont plus « rentables » pour le système, même qu’elles sont une bonne source d’exploitation pour le secteur privé. C’est bien connu que jusqu’à 10,000.$/mois pour être soigné au privé, c’est toute une mine d’or qui ne risque pas de s’épuiser de sitôt, covid ou pas et comme si tous les vieux étaient tous riches.

Bon, mes mâchoires commencent à se relâcher. J’ai écrit ce que j’avais en travers du cœur. On parle de « dé confinement » un peu comme si on nous annonçait une sortie de prison, mais le tout assorti d’une menace d’y retourner au moindre faux pas et pour toute la population. Je ne suis pas un partisan du complot mondial, mais comme le dit la maxime : «L’occasion fait le Larron» et il ne faudrait pas que cette question de complot mondial soit balayée sous le tapis ou ridiculisée sans avoir le droit de poser la question. En effet, avec tout ce qui s’est passé depuis décembre à l’échelle mondiale, quelle merveilleuse occasion pour les grandes fortunes bancaires de ce monde de profiter de l’occasion pour analyser le comportement des différentes sociétés face à leurs habitudes de consommation, face à leur privation de liberté, face à leur comportement de délinquance ou pas, en somme face à leur «docilité». Le mot a d’ailleurs été prononcé à propos des Québécois dans une certaine conférence. Déjà qu’on nous dit du bout des lèvres que notre monde ne sera plus jamais comme avant et qu’il faudra s’habituer à la distanciation permanente et à tous ces contrôles plus ou moins contraignants. Oui je veux bien d’un monde qui changera à jamais, mais surtout d’un monde moins pollué, moins manipulé et surtout plus humain et non l’inverse. Je le répète, j’ai 70 ans et j’ai toujours respecté le port du masque, le lavage fréquent des mains et la distanciation sociale en plus de toutes les autres exceptions qu’on nous a imposées, mais aujourd’hui, vous savez quoi ? S’ils étaient vivants aujourd’hui, je dirais FUCK LE COVID et ses prisons invisibles. J’irais voir mon père et je l’embrasserais sur les deux joues tout comme je le faisais quelques années avant qu’il parte pour l’autre monde tout en lui répétant «je t’aime papa». Je prendrais ma mère dans mes bras et je me laisserais pleurer sur son épaule jusqu’à ne plus avoir de larmes et puis je serrerais mon frère tellement fort dans mes bras qu’il serait obligé de me dire : «Tu me serres trop fort, j’étouffe.»…Et si eux, ils avaient échappé à l’enfer qu’on nous propose actuellement en ce «bas monde» ? La question se pose !

Georges Gaudet 
                

samedi 25 avril 2020

J’ai vu le diable

Essai écrit et publié en 2002
Plusieurs m’ont demandé où j’avais pris ma source d’inspiration pour écrire l’essai UN CRI DANS LA DUNE publié en 2002. Bien sûr, l’inspiration ne vient pas que d’un seul endroit, mais je peux quand même partager avec les lectrices et lecteurs quelques moments d’éveils bien particuliers.

Au début des années 2000, précisément en juillet, je débarquais pour la première fois à Las-Vegas en pleine canicule. Le lendemain de mon arrivée, vers 8hr le matin, tout juste avant que le thermomètre atteigne les 39ºC, (102ºF), je marchais sur la rue Fremont. Déjà, dans cette ville qui ne dort jamais, le bruit des machines à sous emplissait l’atmosphère de l’endroit et même à cette heure, une quantité impressionnante de personnes, cartes insérées dans les machines, pressaient frénétiquement les boutons de ces appareils tout en espérant y découvrir le gros lot, sous-entendu…le bonheur. 

C’est là que je crois avoir vu le diable pour la première fois. Pas un être avec des cornes, une fourche à foin à la main et une queue en pointe de flèche, oh que non!...mais une machine infernale, portrait d’une société en déclin, porteuse de faux rêves, gobeuse d’économies de vies entières, le tout bien programmé pour donner l’impression que le bonheur est au bout de ces millions de «blings blings», un peu comme si l’argent obtenu par une infime minorité de personnes, pouvait être accessible à tous. En somme, un immense mensonge m’est apparu en pleine face. Las-Vegas n’est pas exceptionnelle. Cette ville peut être belle et surtout l’État du Nevada dans lequel elle se trouve, comporte son lot de beautés qu’il vaut la peine de voir. Aujourd’hui, ce diable, il est partout, dans les moindres recoins du monde, de la Côte d’Azur à Rio, de Johannesburg  à Vancouver en passant par Montréal et presque toutes les petites communautés de notre planète Terre. 

Il faut ajouter qu’entre 1976 jusqu’en 1979, trois années d’études en communications avec option publicité m’avaient déjà formé à une certaine observation de notre société. Sous le titre pompeux d’une création publicitaire «informative», j’y avais vite découvert la manipulation des masses, la création de l’illusion d’un besoin essentiel qui ne l’est pas vraiment et pire, le comment propager un mensonge à répétition pour qu’il nous semble être une «vérité». Bien sûr, on ne nous enseignait pas ça comme tel, mais pour qui savait s’arrêter pour penser un tant soit peu, cette réalité se révélait d’elle-même.

Le Mont Charleston à environ 100 km de Las-Vegas.
Ainsi, après avoir dépensé 21.$ en deux années dans les casinos (oui-oui…21.$ seulement), mais probablement plus de 400.$ en déjeuners riches en graisse de bacon dans les restos de ces casinos, je me suis permis une escapade de ski de printemps au mont Charleston à environ 100 km de Las-Vegas. Comprenez-moi bien, je ne suis pas contre le plaisir, loin de là. Le plaisir, la joie et le bonheur sont cousins cousines d’une vie heureuse, mais je ne crois pas que ce soit à n’importe quel prix. Pour les croyants, Jésus n’a-t-il pas fêté au noces de Canaan avec du vin, même qu’ils en auraient manqué. C’est donc après avoir quitté la ville au bas de la vallée par déjà 20ºC (68ºF) en cette fin de février que je me suis permis de dévaler une superbe pente de ski, torse nu, la peau comme une fesse de bébé, tout en profitant d’un soleil volontaire se reflétant dans la neige déjà granuleuse. Et puis, c’est du haut du monte-pente que je vis Las-Vegas dans sa réalité. L’air était pur en haut du mont Charleston, les sapins, les pins et les épinettes étaient en santé et la neige recouvrait encore la presque majorité des sommets avoisinants. Hélas, tout en bas, dans la vallée, un nuage d’une couleur indéfinissable, allant du gris sombre au jaune fade en passant par une traînée presque rouge masquait les beautés de cette ville. La pollution m’apparut dans toute son horreur, même s’il n’était qu’en début d’après-midi. C’est alors que je compris vers où s’en allait tout notre monde. Las-Vegas n’était qu’un infime portrait de toute la terre. Une machine infernale régissant par la publicité, la propagande, une illusion de bonheur tout en offrant du travail à une masse critique pour que celle-ci, gobeuse de ce qu’on veut bien lui montrer, soit prête à travailler jours et nuits afin de se payer, en un court laps de temps, une illusion de bonheur des millions de fois jamais atteint. 

Plus tard, en fin de journée, je revins chez ma compagne d’alors et je décidai de me construire une petite remorque avec laquelle je revins chez-moi en début de mai, tout en la tirant derrière ma petite voiture de 4 cylindres à travers tous les États-Unis, soit un parcours de plus de 5000 km. Je voulais à la fois vérifier ma théorie observée sur l’état du monde, tout en profitant des beaux coins de ce pays et en y observant plus que jamais ses habitants. Je me souviens de cette journée ou un matin, assoupi dans ma petite voiture sur un stationnement de centre d’achat, j’ai vu cette foule pressée, entrant au travail comme autant d’esclaves afin de nourrir la machine qui allait fournir à d’autres, des besoins parfois essentiels, mais trop souvent des jouets inutiles, créateurs de bonheurs inexistants. Cette scène était tellement surréaliste que je me suis demandé si j’étais vivant ou simplement mort et invisible à tous ces gens immensément pressés et au regard vers le sol et non vers le ciel déjà gorgé de soleil. De plus, je me prouvais à moi-même que l’on pouvait voyager et voir le monde à peu de frais et dans une grande simplicité. 

Un petit repos quelque part au Tenessee dans une halte routière.
Pendant plus d’une dizaine de jours, j’ai dormi dans mon petit campeur de 7 pieds par 4 pieds et 4 pieds de hauteur, construit en contreplaqué et arrêtant dans les «truck stops» et autres facilités du genre en plus d’un arrêt bien accueilli dans une famille de la ville d’Indianapolis, capitale de l’État de l’Indiana. Quelques jours plus tard, j’arrêtai à Longueuil au Québec pour y prendre livraison des 500 copies de mon essai UN CRI DANS LA DUNE. Le moment où j’ouvris les caisses de livres, je me mis à pleurer. Cela faisait depuis 1976, soit plus de 20 ans que j’observais ce monde avec la conviction qu’il allait tout croche et qu’on ne pouvait continuer ainsi. Ne sachant que faire pour exprimer ce désir de partager cette observation, j’avais décidé de la crier à travers les feuilles de ce livre, UN CRI DANS LA DUNE. 

Je ne suis pas nécessairement un partisan de la théorie du complot, car je crois que parmi les êtres de ce monde, il y en a des bons dans tous les domaines et de tous les partis politiques. Cependant, je ne peux ignorer cette vision qui s’impose lentement à l’humanité entière. De tous les temps, que ce soit à partir de l’homme des cavernes en passant par les systèmes féodaux et jusqu’à nous, de guerres en guerres, de tyrans en systèmes dits démocratiques, la cupidité des hommes à toujours brillé par sa présence. Aujourd’hui, contrairement aux époques passées où la valeur monétaire représentait un bien concret, nous en sommes arrivés, grâce à la puissance informatique et à la carte plastique, à un système monétaire artificiel qui ne veut rien dire du tout. La banque mondiale n’appartient qu’à des groupes privés et elle prête à nos gouvernants de l’argent virtuel inexistant avec intérêts, soit de l’argent symbolique de rien et que nous citoyens présents et futurs, devront rembourser tout aussi virtuellement, par notre travail, sinon sous peine de mourir ou de devenir misérables. En somme, rien n’a changé depuis la nuit des temps. Il nous aura fallu un tout petit et invisible ennemi affreux, un «covid» pour nous faire réaliser dans quel enfer l’humanité risque d’être plongée et ceci avec l’appui d’une majorité manipulée par les peurs de toutes sortes, et ce qui est pire, avec des résultats macabres réels, source de doubles peurs. Une humanité qui ne vit que par la peur et une croissance obligée, sera bien un jour, obligée de ralentir. Sinon, d’autres «covids» de toutes autres natures rendront à la terre, notre unique vaisseau spatial, toute la place et le respect qui lui est dû. Déjà que d’avoir classé les gens de 70 ans et plus, sans considération de leur état de santé et de dangerosité, demeurera un précédent d’âgisme qui risque de n’être que le début d’une volonté de sélection qu’on prétendra justifiée et naturelle, alors que le but final sera de maximiser la rentabilité des nations, toujours au service d’une productivité essentielle pour…un système anonyme au service de quelques-uns. Si vous lisez mon petit essai de 2002, vous verrez vite que mon CRI DANS LA DUNE, c’est un peu tout ça, à travers 70 années d’existence.

*Si vous avez lu jusqu’ici, cela me permet de vous informer que dans les jours à venir, je vais tenter de formater cet essai en version PDF afin de l’offrir gratuitement aux gens qui souhaiterais en obtenir une copie numérique. À bientôt peut-être. 
Georges Gaudet       

    

jeudi 23 avril 2020

Jeudi le 23 avril …suite et fin de l’histoire de UN CRI DANS LA DUNE.

ÉPILOGUE

Tancrède était  mort, mais l’amour avait  gagné, c’était là l’essentiel. Comme pour  tracer un chemin  vers le grand rendez-vous  de toutes les créations, un  trou se fit soudainement dans les  nuages. Une lumière ardente envahit  le portique de la grotte et se  posa sur le visage de Tancrède.  Antoine, éberlué,  resta là un moment avant  d’aller avertir «les autorités». Tant de choses s’étaient passées aujourd’hui qu’il ne savait  plus trop  comment composer avec cette situation. Petit à  petit, à mesure que sa raison prit le dessus sur ses émotions, il commença à réaliser que sa vie ne serait plus la même. Quelque chose en lui avait changé et même  s’il ne connaissait pas exactement quoi, il  savait désormais que les paroles de son «téléprofesseur» n’avaient plus le même sens. Une voix intérieure lui  disait que les maîtres de son monde lui avaient menti et  c’était là l’essentiel

L’ÉVEIL

Un souffle bizarre  me caressait sporadiquement la  joue, un rayon de  soleil puissant me  perça les paupières. Couché dans le sable chaud, je réalisai que je m’étais endormi. Le soleil pointait bas sur l’horizon et le vent s’était assoupi.  Il caraissait doucement quelques brindilles de foin de  plage; l’une d’elles s’amusait à me piquer délicatement la joue. Un peu frissonnant, je me levai péniblement, secouai le sable infiltré dans tous mes vêtements, attrapai  mon gilet de cuir et  marchai d’un pas mal assuré jusqu’à  ma voiture stationnée  à  quelques kilomètres  de la plage. J’avais rêvé, je crois... ou était-ce un rêve?


-FIN-

Georges Gaudet

*(…samedi prochain le 25 avril)…je publierai un résumé des principales motivations et inspirations qui m’ont poussé à écrire ce livre. À lire dans «messenger», «facebook» et mon blogue : https://georgesgaudet.blogspot.com  

Prenez soin de vous toutes et tous. GG


English version 

Thursday, April 23rd ... continuation and end of the story of A SCREAM IN THE DUNE.

Epilogue

Albert had died, but love had won.  There was the Essential.  Like tracing a path toward the great meeting of all creations, a hole suddenly appeared in the clouds.  A burning light invaded the gantry of the cave and settled upon Albert’s face.  Tony, flabbergasted, remained there a moment before going to inform “the authorities.” So many things had occurred this day that he did not know exactly how to deal with it all.  Gradually, as reason took over his emotions, Tony realized that his life would never be the same again.  Something had changed, and although he did not know what it was, he already knew that from now on his life was not going to be as his virtual teachers had said. Something strange and extremely powerful was telling him that his own life was going to be what he wanted it to be, and that too, was “essential”.

The Awakening

Something odd was sporadically caressing my cheek and a powerful sunbeam poked through my eyelids.  I realized I had fallen asleep in the hot sand.  The sun was now low on the horizon and the wind had calmed down.  It was gently caressing some brushwood of sand dunes’ hay that seemed to take pleasure in poking my cheeks.  Shivering a little, I stood up painfully, shook out the sand which seemed to have infiltrated all of my clothing, grabbed my leather coat and, on an unsteady step, started to walk toward my car stationed a couple of miles away.  I had dreamed I believe, or was it really just a dream?


-END-

Georges Gaudet


* (… Next Saturday April 25ft)… I will publish a summary of the main motivations and inspirations that led me to write this book. To read in "messenger", "facebook" and my blog: https://georgesgaudet.blogspot.com

Take care of all of you. GG

mardi 21 avril 2020

Mardi le 21 avril …la suite et totalité du chapitre 5 de UN CRI DANS LA DUNE.

LE SECRET

Quand on a découvert  la clef de l'ADN afin de guérir les plus grandes maladies, mais surtout afin de programmer les cerveaux naissants, j'ai béni  les temps  où je suis né. D’une  part, l’espoir était  grand de refaire un monde meilleur, sans maladie et sans infirmité accablant de pauvres victimes. D’autre part, il y avait ceux qui voulaient utiliser la génétique  uniquement  pour créer  l’armée  parfaite, le  soldat parfait,  l’étudiant parfait.  C'est là que  je t'ai  appelé Antoine, alors  que ton père «fédératif», lui, insistait pour  t'appeler ASTER OO9.  Mon cher Antoine, tes  parents biologiques sont  encore vivants aujourd'hui. Il  t’appartiendra  un jour  de  les retrouver  car  ils t’aimaient  beaucoup. Il te faudra alors attendre l’âge de consulter la mémoire universelle stockée dans le DDI (Disque dur international). Tout ce que je peux t’affirmer, c’est que tes parents t’aimaient tant que les autorités fédératives ont senti le besoin de les envoyer quelque part, loin de toi, afin que tes belles qualités puissent être mises au service de leur pouvoir quand tu auras atteint ta maturité. Tes parents  t'ont  été enlevés pour  les  besoins de l'équilibre de  la fédération. Si  on m'a laissé auprès  de toi, c'est parce que ce vieillard,  un peu fou, est inoffensif à ta formation; du moins, c'est ce qu'ils pensent.

Au moment où  l'enfant  allait s’exprimer,  le vieux Tancrède toussa violemment, se plia  en deux, puis se coucha par terre sur le sable  grisâtre. Antoine  tenta  de le  soulever, et  l'appuya sur sa poitrine de  jeune enfant. Adossé à la  paroi ruisselante de la petite caverne, il  pouvait supporter sans  trop de mal, le  corps amaigri de son  grand-père, légèrement  affaissé dans ses bras.  Celui-ci n’avait plus  que la peau  et les  os, un corps vieux  et fini,  meurtri par l’usure du temps, les  épreuves et la maladie. La respiration du vieux Tancrède n'était plus qu'un râle. Il regarda son petit-fils habillé de son scaphandre protecteur et lui murmura d'une voix à peine audible:

- N'oublie  pas, le sable d'or, les étoiles,  le chant des oiseaux, la mer émeraude... 

Antoine le  secoua violemment. De  toute l'énergie de ses  dix ans, il essaya  de tirer son grand-père  hors de  la caverne. Les  forces lui manquèrent et il reprit sa posture première, en caressant doucement le visage de son compagnon. Dans sa tête d'enfant, il ne se reconnaissait plus, de même qu'il  ne savait pourquoi il caressait instinctivement, d'un geste spontané, le visage de son meilleur ami. La seule chose qu’il constatait, c’était ce sentiment de désespoir qui l’enveloppait.

Pour la première  fois  de sa jeune  vie, il  commençait vraiment  à comprendre le sens du mot : «ami» même si cette notion lui semblait quelque peu nébuleuse. Une boule montait dans sa gorge. Il la combattait  de toutes ses forces, mais  plus il la combattait, plus il  perdait du  terrain. Pris d’une  douleur sourde  et impalpable à l'intérieur  de  son scaphandre,  il cria  de tous  ses poumons: GRAND-PÈRE, NE MEURS PAS, NE ME QUITTE PAS. L’équilibre thermostatique de sa  combinaison protectrice ne suffisait  pas à endiguer la révolte de toutes ses cellules corporelles maintenant en ébullition. La sueur envahissait son scaphandre, la buée embrouillait sa visière... et sans savoir l’origine de ces mots, au  moment où une larme  coula sur ses joues, il dit :
- GRAND-PÈRE, JE T’AIME.

Tancrède ouvrit  péniblement les yeux, colla sa  tête sur la poitrine du petit  qui le serrait  tendrement, puis  il ferma les  paupières une dernière  fois, alors que  sur ses  lèvres se dessinait un  drôle de sourire.

*(…à suivre jeudi prochain le 23 avril)…prenez soin de vous toutes et tous. GG

English version 

Tuesday April 21st… all the chapter 5 of A SCREAM IN THE DUNE. 

The Secret

“When they discovered the key of DNA in order to cure most of the world’s greatest diseases, but especially in order to program new born brains, I blessed the time when I was born.  On one hand, hope was high and we again dreamed of making a better world.  A world free of desease and without infirmity overpowering poor victims. Unfortunately, there were those that wanted to use the genetic science only to create a perfect army, a perfect soldier, a perfect student.  It is then that I called you “Tony,” fighting against your federative father who insisted on calling you ASTER 009.  My dear Tony, your biological parents are still alive today.  You have the sacred duty to find them, as soon as you are a little older and able to consult the universe data that was hidden somewhere in the mastermind of the universal IHDM.  All I can tell you is they loved you so much that the Federation had to transfer them somewhere else in order to be able to put you in the service of the present power.  You were taken away from them for the needs of the Federation.  If they have left me near you it is because they thought that the old man I am, even a little insane as they think, would be unoffensive to your education, the education standards of the Federation.  At least that is what they think.”

At the time the child was going to say something, the old Albert coughed violently, bent down and lay on the ground. Tony tried to lift him and pressed him to his young child’s chest.  Leaning against the wall of the small cave, Tony could support, without too much effort, the skinny body of his grandfather, totally collapsed in his small arms.  The old man was almost nothing but skin and bones, a soul captive of a body, worn by challenges, diseases and the length of time.  The breathing of the old man was nothing more than a frail whisper.  He looked at his little boy, equipped with his protective filtersuit and said to him, on a barely audible voice “Do not forget the golden sand, the stars, the songs of the birds, the emerald sea . .  .”  

Tony shook him violently.  With all the energy of his ten years’ he tried to drag his grandfather out of the cave.  When his own strength failed him, he sat back where he was, gently caressing with his glove the face of his friend.  In his child’s mind, he could no longer recognize himself; neither did he know why he felt the need to caress his grandfather’s cheeks.  The only thing he knew was that he was feeling desperate.  

For the first time in his young life, he was starting to understand the true meaning of the word “friend”, although he was not even sure of that.  The only thing he knew was that he couldn’t let his grandfather die like this.  He didn’t want him to die.  He didn’t want him to go away.  He was feeling his throat tightening and a strange emotion was reaching into his mind.  The more he tried to fight it, the stronger it became and, in a kind of panic mixed with abandon, with all the power of his lungs, he cried “Pappy, Pappy, please don’t die, please don’t leave me.”  The thermostatic balance of his protective suit was no longer functioning.  It could not withstand the revolt of all his body’s cells, now at a boiling state.  Sweat was invading his filtersuit, and his visor was almost entirely covered with mist. Without knowing where the words were coming from, at the moment when tears ran down his cheeks, he screamed: “Pappy, I LOVE YOU!”

Painfully, Albert opened his old and tired eyes, rested his head on the chest of the young child who was tenderly holding him, and then, for the last time, he closed his eyelids, while on his lips a beautiful smile suddenly appeared.

* (… To be continued next Thursday April 23rd)… take care of all of you. GG

dimanche 19 avril 2020

Dimanche le 19 avril …la suite et fin du chapitre 4 de UN CRI DANS LA DUNE. 

Antoine écoutait avec intérêt, mais sans émotion. Une part de lui-même lui ordonnait de croire son grand-père, et l'autre plus rationnelle lui  commandait de filtrer  toute cette information. Tout ce  que son grand-père lui racontait, il  le savait déjà, sauf bien sûr les histoires de pardon, de belle  verdure, et de soleil bienfaiteur. De toute façon, ses «téléprofesseurs» l’incitaient à ne  pas croire ces histoires de «p'tits  vieux» nostalgiques.  Pure  fabulation, affirmaient-ils.  Une autre constatation l'inquiétait un peu plus cependant. Son grand-père avait la voix éteinte, le  souffle court en racontant son récit. Sa peau était pâle et couverte  d'éruptions cutanées. Sa  voix tremblait et  chaque phrase était prononcée avec peine.

- Grand-père,viens-en, tu vas mourir ici. Tu n'as pas de scaphandre et tu es gravement malade, dit-il, avec toute  la sagesse acquise durant ses dix années d’existence.

- Non, petit. Pour une fois, je fais appel à ton esprit rationnel. J'ai décidé  de mourir  ici.   Je suis  vieux  et embarrassant  pour  ta génération. Je  coûte cher à la «bulle  collective» comme tu  dis, et après t'avoir raconté ma  version de l'histoire, je souhaite mourir en paix. Crois-moi  petit, c'est  là mon réel désir. Pendant des années,  je  me suis  accroché  à  la vie  en attendant  que tu  sois suffisamment âgé pour comprendre mon récit.  Aujourd’hui, je crois y être parvenu. Mon temps s’achève et il m’incombe de quitter cette planète qui me tient prisonnier. Je te laisse en testament ce douloureux témoignage. J’espère qu’il générera en ta conscience, le sens de la liberté, de la justice, de  l’équilibre entre ces deux  entités et surtout le respect de tout élément vivant sur cette Terre souillée, y incluant les humains.

- Mais je ne veux pas que tu meures grand-père.

- Et pourquoi, dis...?

- Parce que ce ne serait pas ... convenable.

Le vieux Tancrède se   serait bien laissé mourir sur-le-champ, s'il avait  entendu son petit-fils  dire: «... mais parce  que je  t'aime grand-père».  Malheureusement, l'amour, ce sentiment irrationnel, ne faisait plus partie de la banque génétique.

- Dis grand-père, pourquoi n'as tu rien fait quand on détruisait ton univers?

- Oh ! J'ai accompli ce que j'ai pu. Nous n'étions pas nombreux à constater que tout allait se détruire. On nous traitait de rêveurs, de «pelleteux de nuages», d'improductifs, de  gens négatifs. Pourtant, nous étions très  réalistes. Une simple déduction logique, et la vérité nous  sautait au visage. Planifier l'avenir sur plusieurs décennies était  mal considéré par ceux  qui voulaient des profits immédiats. Et  ceux-là, c’étaient  nos gouvernants. Rechercher  un sain  équilibre entre  la liberté des  individus, la  sécurité de la  société et  la  protection  de  l’univers constituait une  abdication envers  les obligations  d’une génération à venir. Cette accusation planait sur ceux osant remettre en question la façon de  faire des dirigeants. Tous se cachaient derrière un  masque  de bonne volonté.  Certains  d’entre eux arrivaient  mal cependant à dissimuler leur volonté de domination et de contrôle. Malheur à celui qui peignait sa maison rose quand toutes  celles du  quartier étaient  grises. Il risquait  l’amende, la perte de son logis ou carrément la prison.

À cela s’ajoutèrent la  venue des premiers ordinateurs et la découverte de l’immense  pouvoir de  stockage d’informations personnelles  au moyen des  banques de données. La  situation et le contexte historique étaient devenus  trop invitants  pour que les assoiffés  de pouvoir fassent preuve de retenue et ne s’accaparent pas  à  eux  seuls, tout cet attirail  aux capacités énormes de contrôle sur le quotidien de chacun d’entre nous.


Tu  sais, les  lobbyistes, le  trafic d'influence,  le tamisage de la vérité et le  coulage d'informations planifiées n'ont  pas pour origine ceux de  ta génération,  mon cher petit. Je  dirais même que tes dirigeants actuels  ont bien appris  la leçon de leurs  aînés. Fait certain, ils n’en sont pas les inventeurs.

- Et toi, comment tu les combattais, ces hommes ... injustes.

Tancrède sourit. Dans son  regard de vieillard, une étincelle jaillit. Il savait qu'il venait de  marquer des points. Le petit Antoine avait dit: «ces hommes... injustes».

- Dis grand-père, comment tu les combattais ?

- En écrivant...

- Et pourquoi en écrivant ?

- Pour pouvoir me regarder dans un miroir, chaque matin au lever du jour et ne pas avoir honte du visage qui s'y reflétait.

- Je ne comprends pas.

- Ne t'en fais pas, tu  comprendras un jour,... peut-être.  Ça a quelque chose à voir avec  le pardon. À un certain âge, chaque personne, homme ou femme,  se regarde dans le miroir et ne se voit plus de la même façon. Certains paniquent, ne pouvant supporter  l’image projetée par le miroir.  D’autres en arrivent même à s’auto détruire, alors  qu’une minorité change complètement sa façon de  vivre, ses  valeurs et ses priorités.  Hélas! la plupart évitent  de se regarder dans la  glace en croyant ainsi se dérober à leur propre vérité.

- Et comment tu as fait pour survivre ?

- Je ne sais trop comment. De grands bouts de ma vie se sont perdus au fond de ma mémoire. Je sais qu'au moment où tous croyaient la fin du  monde arrivée,  je me répétais une  phrase  lue quelque part dans un vieux livre.

- Dans un vieux livre!

- Oh! oui, un vieux livre qui n'existe plus aujourd'hui... à moins que nos dirigeants actuels l'aient caché. Ça s'appelait «La Bible».

- Et quelle était cette phrase ?

- Je ne me souviens plus très bien, mais les mots ressemblaient à ceux-ci: «Même quand le temps sera venu, et qu'il en tombera mille à ta gauche et  dix mille à  ta  droite, regarde  vers le ciel...  et tu  seras épargné».

Antoine était bouche bée. Le vieux Tancrède continua.

- Je me suis répété cette phrase chaque fois que la terreur s'emparait de moi, aux pires moments de ma vie, jusqu'à ce que la peur me quitte. Aujourd'hui, tu vois, je  n'ai plus peur du tout, même pas de la mort. Et c'est parce que je n'ai plus peur de la mort que je vais te révéler mon plus grand secret, un secret que tu dois connaître. Quand tu seras plus vieux et que tu jugeras le temps propice, tu devras te libérer de ce secret, en briser  les chaînes et en répandre le contenu partout où tu pourras.  Peut-être alors, connaîtras-tu le vrai sens du mot: «liberté»

*(…à suivre mardi prochain le 21 avril)…prenez soin de vous toutes et tous. GG

English version 

Sunday April 19th… the continuation and end of chapter 4 of  A SCREAM IN THE DUNE.



Tony listened with interest, but without emotion. A part of his mind was telling him to believe his grandfather, and the other side of his brain, more rational and controlled, was suggesting him to filter all this information.  He thought that all his grandfather was telling him could also be wrong, or worse, simply untrue.  He remembered his virtual teachers had told him not to believe the stories of these poor, old nostalgic people from the past.  Pure fabrication they were saying.  However, another thing worried him a little more .  .  .  his grandfather had an extinct voice and he was breathing painfully while telling him his story.  His grandfather’s skin was pale and covered with eruptions.  His voice trembled and each sentence seemed to be painfully pronounced.

“Pappy, let’s go back to the Bubble.  You will die here.  You do not have a filtersuit and you are seriously sick.”  

“No Tony” replied Albert.  “For once I call upon your rational spirit.  I want to die here.  I am old and embarrassing to your generation.  I am expensive to the Collective Bubble as you say, and since you have let me tell you my version of history, I just wish to die in peace. Believe me grandson, my mind is not digressing, it is just time for me to go.  During all these years, I have clung to life, waiting for the time you became sufficiently old enough to understand what I had to tell you.  I truly believe I reached that point today. My time on Earth is done, and it is time for me to leave this planet my little boy.  I know I am leaving you a painful testimony.  I hope that it will generate in your conscience a path of freedom and justice, a balance between these two entities and, especially, the respect of all that is still alive on this soiled ground, including humans.”

“.  . .  but I do not want you to die grandfather” begged Tony.

“and why .  . .  should I follow your advice, young man?” 

“Because it would not be .  .  . suitable” Tony stoically responded. 

The old Albert would have let himself die at once if he had heard the little boy say “Because I love you Pappy.” Unfortunately love, this irrational feeling as the Federation used to call it, had been stripped from Tony’s genetic bank.  

“Pappy, why did you not do anything when your Universe was getting destroyed?” 

“Oh, I did what I could.  There were not many of us who saw that all was going to be destroyed.  Those of us who were seeing this were treated as dreamers, ‘cloud diggers’, unproductive and negative people as they used to nickname us.  However, what we were seeing was just reality.  A simple logical deduction, almost mathematical, and the truth was there for all who wanted to see.   Planning the future over several decades was badly seen by those who wanted immediate profits.  And those were our rulers.  To seek a healthy balance between the freedom of the individuals, the security of the community and the protection of the universe was seen as an abdication toward the obligations of a generation yet to come.  It was hard to find a more twisted perception.  That was how the power in place treated those of us who dared to question the system.  All hidden behind a mask of goodwill, some of those in the position of power were having a hard time hiding their will of domination, of control over all human kind. Damned was the one who planted a lemon tree in his yard in a district where all the other houses had planted apple trees.  He was immediately risking a fine, the loss of his house, or worse, prison.”

“Adding to that was the arrival of the first computers, and the discovery of the immense capacity of personal information stored in data banks all across the world, a gold mine for those in power. The situation and the historical context were becoming too inviting for those who dreamt of total world power.  A huge monopoly of land, money, human work and displacement and, the possibility of even controlling a human’s mind, was too much of a temptation to resist for those already in control of humanity.”

“You know, the lobbyists, the trading of different personal advantages, the sifting of the truth, the casting of planned information, were not invented by those of your generation my dear grandson.  I would even say that your current leaders learned well their lessons from their elders.  In all cases they were not the inventors of such calamities.”

“.  . .  and you, Pappy, how did you fight them, these unjust men?”

Albert smiled.  From the glance of the old man, sparks spouted out.  He already knew he had just scored some points.  His grandson, Tony, had just said “these unjust men .  .  .”

“So Pappy, are you finally going to tell me how you fought them?”

“By writing” answered a troddened Albert.

“And why by writing?”

“To be able to look at myself in the mirror each morning, and not to be ashamed of the face I see in front of me.”

“I do not understand” said Tony, confused.

“Don’t worry, you will understand one day . .  .  perhaps. That has something to do with forgiveness.”

“At one moment in their lifetime, all humans, men or women, look at themselves in the mirror and see differently what the glass is throwing back at them.  Some panic because they can’t support the image the mirror is returning to them. Others are so scared that they choose the path of self-destruction, while a minority decide to change their life completely.  Those are the ones who become able to change their way of living, their values and their priorities.  Alas! The majority avoid looking in the mirror, preferring to avoid their own truth.”

“And how did you manage to survive?” kept asking a more passionate Tony.

“I don’t really know.  Many things or souvenirs of my life are lost somewhere in the bottom of my memory.  I know that at the time when all believed the end of the world had arrived, I constantly repeated to myself a sentence which I had read somewhere in an old book.”

“In an old book?”

“Oh yes! An old book which no longer exist today . .  .  unless our current leaders have hidden it.  That book was called The Bible.”

“And what was this sentence?”

“Even at that time, I could not remember it in its integrity, but I have always remembered the essence of its meaning. It went something like ‘When the time comes, and thousands fall at your left and ten thousand at your right, look towards the sky .  . .  and you will be saved.’”

Tony was speechless and Albert continued.  

“I repeated this sentence to myself each and every time terror seized me, at the worst moments of my life, until the fear left me.  Today, you see, I am not afraid of anything at all, I am not even afraid of death. Maybe that is why I feel now is the time to reveal to you a great secret.  A secret you must know.  When you get older, and you consider the time favorable, you will have to free yourself from this secret.  To break the chains of it and to spread its contents everywhere you are able to. Perhaps then you will truly understand the true meaning of the word ‘freedom’.”

* (… To be continued next Tuesday April 21st)… take care of all of you. GG